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374 SUR LA RÉSISTANCE DE L'AIR Nous examinerons encore les conséquences de nos expériences sur l'effet des coudes
Enfin, nous ferons servir nos résultats à la solution du projet général Sur les machines soufflantes, c'est-à-dire à la détermination de leurs effets et produits. Dans toutes les expériences faites à Rancié , j'ai été assisté par M. Marrot, ingénieur au corps royal des mines, spécialement attaché à celles de Rancie, et élève distingué de l'École polytechnique, ainsi que par M. Barbe, conducteur principal des travaux,jeune homme remarquable par la solidité de son jugement et par une extrême exactitude dans l'art d'observer. CHAPITRE PREMIER. DE LA FORCE ET 'DES APPAREILS EMPLOYÉS.
Nous aurons à traiter, dans ce chapitre, de la force ou de l'eau qui met l'air en mouvement, de
- la trompe où s'engendre en quelque sorte ce
mouvement, des conduites qui mènent l'air et des ajutages par lesquels il sort ; nous dirons aussi quelques mots des manomètres qui nous ont .fait -connaître les circonstances du mouvement.
Eau motrice.
Devant l'entrée de la galerie au fond de la-
Quantité.
quelle irlons devions .porter l'air, passe un petit cours d'eau , dit le ruisseau de Sem; du nom du qu'il traverse à cent pas en aval de cette entrée. (Voyez lafig. t r, Pl. VII. ) 6. D'après les jaugeages que nous avions préalablement elfectues,aroule habitnellementdeo,o5 à 0,06 mèt.. cub. d'eau par seconde. et de 0,03
,
DANS DES TUYAUX DE CONDUITE.
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à o,o4 dans les étés ordinaires. Malheureusement,
dans celui où nous avons opéré, par suite d'une sécheresse extraordinaire , le volume n'a plus été que de 0,02 à 0,028 : cet accident nous a
fort contrariés, et a comme réduit nos expériences à une échelle plus petite que celle sur laquelle nous pensions les faire.
7 . La pente du ruisseau est très-rapide : depuis la prise d'eau établie à 5.r mètres en amont de la galerie jusqu'à la trompe placée à 8o mètres en aval , nOtis avions une chute de plus de it mètres ; celle que nous avons mise à profit a été de, 9i",4o, et cette grande hauteur compensait en partie la petite quantité d'eau.
8. Le fossé ou petit canal qui prenait cette eau la versait dans un bassin , fait en madriers de sapin; et ayant 20 mètres de long, 2 de large et autant de profondeur : il était établi sur la halde ou tas de décombres extraits de la galerie. L'eau en sortait par une ouverture de vanne, tombait dans un coursier de 12 mètres de lonr, qui la conduisait à la trompe placée. au pied de la haidé, ainsi- qu'on le voit PLVII,fig. 1, 2 et
La dépense était réglée par nue vanne construite avec soin , et qu'on levait à l'aide d'une vis en fer, dont la hauteur du pas était de onl,odir 5 : la
traverse qui portait son écrou, et qui était établie sur les deux montans de l'ouverture, avait ora,526 de longueur entre ces montans, ony 05, de largeur et 0.11,085 d'épaisseur ( ou dimension verticale): malgré ces fortes dimensions, et,bien qu'elle 'fût en bois de chêne très-dur, elle pliait un peu sous l'effort qu'il fallait faire pour lever
la vanne lorsque celle-ci, gonflée par l'eau, tenait fortement dans ses coulisses : par Snite
Chute.
Manière
dont l'eau éLait con-
duite.