Annales des Mines (1828, série 2, volume 3) [Image 204]

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SUR LI RÉSISTANCE DE L

nomètre destiné à indiquer la force élastique de l'air dans la trompe; l'autre, qui avait 0'1,20, portait un billot de bois, saillant de 0m,10 au-dessus du fond, et percé d'une ouverture de 0111,15 de diamètre : c'est sur ce billot que l'on adaptait les divers orifices et ajutages qui ont servi à nos expériences sur la trompe, et que l'on a ensuite fixé les entonnoirs renversés formant le commencement des conduites. ( Voy.fig. r et 5.) Avant d'entreprendre nos expériences sur les conduites , nous avons voulu bien connaître l'instrument qui allait leur fournir l'air, et nous

avons fait sur la trompe diverses séries d'observations; mais, afin de ne pas interrompre le récit de notre travail sur la résistance des conduites, objet de ce mémoire, nous ferons de ces

observations l'objet d'un ouvrage particulier. Nous nous bornerons ici à remarquer Que la trompe, plongeant dans l'eau de 0111,84 à orn,85, pouvait augmenter la force élas-

tique de l'air d'une quantité exprimée par une telle colonne d'eau ou par une colonne de mercure de om,o623 , et pouvait par conséquent imprimer à l'air qui en sortait une vitesse de I icp mètres par seconde;

2°. Que tant que le manomètre à mercure

n'indiquait que la moitié de la hauteur susmentionnée, c'est-à-dire de 0rn,030 à 0111,032 , il ne

sortait point d'air de la tonne; mais, sous une pression plus forte, l'eau qui sortait de dessous la partie antérieure du bord inférieur ( la partie opposée au tablier ) entraînait avec elle beaucoup d'air, et d'autant plus que l'indication manométrique était plus considérable ; enfin, lorsqu'elle était de 0,0623, l'air sortait:, débordant

DANS DES TUYAUX DE CONDUITE,

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de toutes parts l'extrémité inférieure de la tonne, et en ébranlant la trompe; 3°. Que la plus grande quantité d'air que nous

avons pu faire souffler à notre trompe, lorsqu'elle avait un étranguillon de 0.'0 5 de dia, mètre et qu'elle pouvait recevoir oin,o85 mèt. cul). d'eau, n'a été que 0,20 mèt. cubes par seconde ; c'est 35o pieds cubes par minute,

peu-près ce qu'il faut à un haut-fourneau pour fondre le minérai de fer : mais habituellement, après que l'étranguillon a été réduit de 0111,15 à 0,1 o de diamètre, elle ne donnait pas la moitié ni même le tiers de cette quantité. Conduites.

I. La conduite du ventilateur avait orrio de diamètre, et était faite de feuilles de fer-blanc de 12 pouces sur 9. Ces feuilles avaient été courbées et roulées sur un mandrin pour que les rouleaux eussent tous le même diamètre ; mais ce"diamètre n'était pas par-tout exactement de orno o : à une extrémité,

il était un peu plus grand et à l'autre un peu plus petit, afin que les rouleaux pussent s'emboî-

ter un peu l'un dans l'autre. Le ferblantier en avait fait, dans son atelier, des tuyaux d'environ 5 mètres de long puis, sur le terre-plein existant devant l'entrée de la galerie, il les assemblait

de manière à avoir un tuyau de no mètres, lequel était porté dans la galerie, et posé siur des crochets ou supports en fer destinés à le recevoir, et qui étaient implantés sur la paroi orien-

tale de la galerie, à 0111,4 environ au-dessous du

Atte. Le tuyau était joint à la partie .de la conduite déjà établie à l'aide d'un mastic.