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SUR LA RESISTA.NCE DE L'AIR
DANS DES TUYAUX DÉ CONDUITE.
D'après ces divers motifs, nous admettrons que, pour le mouvement de l'air dans nos con-
la densité. Ainsi, par suite de l'accroissement
duites, la résistance est proportionnelle au simple carré de la 'vitesse.
sance
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Considéra-
32. Un raisonnement analogue à ceux que
tim, relative nous venons de faire nous indiquerait qu'il y a à la densité . encore quelque rapport entre la résistance et la
densité de l'air. Lorsque la .densité augmente, il y a aussi augmentation dans le nombre de molécules en contact avec les parois, et par conséquent dans le nombre d'adhérences à rompre
ou dans la résistance ; mais, d'un autre côté,
4i t
de densité, la résistance croîtrait comme la puis-
de la densité, et diminuerait comme la puissance i elle serait donc en raison inverse
de la racine cubique de la densité.
Voyons maintenant jusqu'à quel point nos
expériences confirment les lois de la résistance
que le simple raisonnement nous a porté à admettre. 53. Et d'abord en ce qui concerne la longnete Rapport de de la conduite. _,,p'38 la résistance à Parmi plus de trois cents expériences faites ei
cette résistance, se répartissant sur un plus grand nombre de molécules, occasionera moins de retard dans la vitesse générale, et il y a peut-être
vue de la détermination dif'Yaispcitr de làlreP tance à cette longueur, nous- nousnb4rceitiMe4
compensa fion. Toutefois , et en stricte rigueur, la compensa-
faites lorsque la conduite a été entièrein:dritra)4 cée, et qui sont l'objet du tableau N0:(311-)1' Le manomètre a été porté de 4o en 4o inètfeeii environ sur la conduite , et la différence entreid hauteur à ces divers points et celle du rnanodi4
tion ne semble pas devoir être complète Il est bien évident que le nombre de molécules dans la conduite , ou dans une portion de conduite augmente exactement dans le rapport de la densité, et que, sous ce point de vue, la résistance est en raison inverse de la densité. Mais le nombre deniolécules en contact avec les parois n'a
pas augmenté entièrement dans ce même rapport : l'augmentation du nombre de molécules a également eu lieu dans le sens de chacune des Ipoisdimensions du volume d'une tranche de la conduite que l'on considère , la longueur, la largeur ou circonférence de la section, et l'épaisseuriou le rayon de la conduite : or, l'augmen-
tation dans ce dernier sens n'en produit au-
cune sur les parois : l'augmentation sur ces parois ne dépend que de deux des trois dimensions elle ne croît donc que comme la puissance de
présenter ici les résultats de,celles quei-ipgewskire
tre établi à l'origine nous a donné la résisté
correspondante aux différentes longueurs. Les-' expériences ont été faites tantôt sur la conduite, entièrement ouverte à son extrémité,rnaisen d014-
nant à la trompe diverses quantités' d'eau, tant« sur la conduite terminée par des ajutages. ParmiJ les treize séries portées au tableau N.. IV, noti. prendrons les cinq suivantes. La résiStün'd.6 ieSie
exprimée en millimètres du irranorettlitifItéi9
nous avions même diamètre, et danScili.ca.rvine, rie même force motrice, et, par suite, rnrêtfflsinee tesse et densité, à de légères différencegirrew;jéte. un mot, toutes les quantités étitient sauf les longueurs 'etidesfrésistanpes` re-s?pledtifyiéei:
ainsi, on pouvait saisieJaist>rielthlds"utamotiki 27.
lor,ueur.