Annales des Mines (1828, série 2, volume 3) [Image 239]

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SUR LA RÉSISTANCE DE L'AIR

DANS DES TUYAUX DE CONDUITE.

tout ce que nous savons sur l'effet des coudes dans les conduites d'eau, a établi, par des expériences précises, que la résistance provenant des coudes est proportionnelle au carré de la vitesse du fluide et aux carrés du sinus des angles d'incidence et réflexion du filet central ; naturelleruent, lorsque ces angles étaient égaux, la résistance était proportionnelle à leur nombre. Voyons ce que nos expériences nous apprennent sur ces divers objets dans le mouvement de l'air. Je remarquerai d'abord que la différence entre les deux hauteurs des manomètres placés aux deux extrémités d'une conduite coudée exprimait la résistance totale, tant celle due à l'action des parois que celle due aux coudes. Pour savoir la part qui revenait à chacune, j'ai calculé la première d'après la formule précédemment exposée

elles et les vitesses ; les angles de coude étant

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( n°. 4o), en faisant comme si j'avais à déterminer

la résistance d'une conduite rectiligne d'une

longueur égale à celle de la conduite coudée ; je la retranchais de la résistance totale, et j'avais la résistance uniquement due aux coudes. Dans le calcul de la résistance des parois , j'ai admis, pour chaque conduite et chaque buse, le coefficient que l'expérience m'avait indiqué lui convenir, et qui est porté au bas des colonnes respectives des tableaux donnés au n°. 39 : de cette ma-

nière, l'effet de toute erreur qui avait pu être commise dans l'estimation des diamètres, tant des conduites que des buses, disparaissait, et j'ai pu me servir des expériences faites avec la buse de oin,ot de diamètre. Après avoir obtenu les résistances dues aux

coudes, j'ai examiné le rapport qu'il y a entre

les mêmes, ce rapport est indiqué dans le tableau

suivant; nous y avons réuni par des accolades les termes comparés entre eux et formant autant de séries. J'ai ensuite cherché à comparer les résistances

avec les sinus des angles, après avoir réduit les résistances à ce qu'elles seraient sous une même vitesse, d'après le principe qu'elles sont proportionnelles aux carrés des vitesses. Ce rapport des résistances aux vitesses est marqué dans les deux

dernières colonnes du tableau : on en a deux séries, une pour chacune des deux conduites ; le nombre relatif à la résistance se rapporte à la résistance notée sur la même ligne horizontale.

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