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SUR. LA RÉSISTANCE DE L'AIR
DANS DES TUYAUX DE CONDUITE.
Mais, je le répète, ce n'est là qu'une expression très-hasardée ,.et nos expériences montrent qu'elle ne peut être généralisée.
tracte et prend la forme d'un tronc de cône
ART. m. Résistance due aux étrangleinens«
eût substitué la petite. Il en est de même de l'air ; on a fait passer par un orifice de la fumée, c'està-dire un courant d'air chargé de molécules qui le rendaient visible, et l'on a aussi vu la veine éprouver une contraction physique. Soit 772 le coefficient de contraction, c'est-àdire le rapport entre les deux bases du tronc de cône ou entre l'orifice réel et l'orifice effectif :
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57. N'ayant pas fait, à l'occasion de l'établissement du ventilateur aux mines de Rancié , des observations relatives à la résistance due aux étranglemens, objet surlequel mes expériences gazomé-
triques jettent d'ailleurs quelque lumière, je me bornerai .k .des observations générales sur ce qui sera absolument nécessaire pour mettre à même d'apprécier l'effet des étranglemens , et ne pas laisser une lacune trop sensible dans cette espèce de traité sur les résistances que l'air éprouve en se mouvant dans des conduites. Dans les usines, on évite avec soin tout étranglement provenant d'une disposition d'après la-
quelle l'air aurait à traverser un passage plus
étroit que celui des tuyaux de la conduite. Mais on ne peut éviter celui qui a naturellement lien toutes les fois que l'air entre danslin tuyau d'un plus petit diamètre que celui qu'il venait de parcourir, et on emploie de petits tuyaux lorsqu'on
a à brancher sur une conduite principale une conduite menant de l'air à. quelque feu particulier. A l'entrée de cette dernière conduite, l'air éprouve une contraction qui eu diminué 'en quelque sorte l'orifice , et produit ainsi un étrangle.. nient de même genre que celui auquel donnerait lieu une diminution réelle dans le diamètre. Examinons l'effet d'une telle diminution en général.
58. Lorsque l'eau sort d'un vase par un ori-
fice percé en mince paroi, la veine fluide se con-
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très-court ; l'écoulement a exactement lieu comme
si à l'orifice réel, la grande base du tronc, on
soit, de plus, une conduite dont D est le dia mètre, et dans laquelle on a placé un dia
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phragme ou platine percée d'un orifice ayant A pour diamètre : celui de la buse étant toujours cl, la vitesse de sortie étant V, et la hauteur manométrique correspondante étant h. L'orifice par lequel le courant d'air traversera la platine ne sera plus , mais in A'; et la vitesse du cou--44 d' rant sera y mp' celle de l'air dans le reste du
d'
tuyau sera Vii)2 ( n°. 34). S'il n'y eût point eu de contraction, il eût suffi, en tête du tuyau, d'une force capable de produire cette dernière vitesse; mais, vu la contraction, il en faudra une propre à produire la vitesse plus grande V d, , si l'on veut que celle de sortie soit toujours V. Or, la force ou hauteurmanomé trique due à cette
dernière vitesse étant Ii, et les hauteurs étant comme les carrés des vitesses, la hauteur due à la vitesse à l'orifice étranglé sera h
- celle
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T. 111, 3e. livr. 1828.
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