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VOLCANS ÉTEINTS
celle de Sainte-lVladeleine , qui, d'une part, se
lie aux précédentes, et, de l'autre, tient aux
montagnes de Ridaure et de l'Hostalet : celles-ci se rattachent à la chaîne principale, font une
inflexion vers l'orient et bornent le bassin du côté du nord. Enfin, vers l'est, on trouve un chaînon allant du midi au septentrion, et dont
la montagne de Batet fait partie. La surface comprise dans les limites que nous venons d'indiquer a au moins 3 lieues de longueur du nordest au sud-ouest et près:de 2 lieues de largeur à la hauteur d'Olot. Toutes ces montagnes appartiennent à une formation moderne de grès et poudingues extrêmement développée sur les deux revers des Pyrénées-Orientales. Elle sera décrite avec détail clans un mémoire que M. ,Dufrénoy compte pu-
blier bientôt. En général, les collines et les monticules situés dans le bassin d'Olot sont d'origine volcanique, il n'y a que peu (l'exceptions: ce sont la Costa de Pujau et une suite de petites hauteurs à l'ouest de lUontolivet , qui paraissent dépendre des montagnes de Ridaure. Ces exceptions appartiennent à la formation de grès et poudingues. § 2. Généralités. Les volcans de la Catalogne 'doivent être rangés dans la classe des :volcans éteints modernes l'.état de leurs cratères, la nature et les caractères des laves qu'ils ont produites, sont ceux que nous observOnS dans la chaîne des Puys en Auvergne.`,
Plusieurs personnes orit.papporté_ l'époque 4e Jeur embrasement.aux,teeps historiques et.rp4me
DES ENVIRONS D'OLOT.
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à des temps assez modernes ; mais la tradition populaire n'en a conservé aucune trace, et parmi les vestiges des anciens volcans il n'est rien qui
puisse faire adopter cette opinion. Il nous a
semblé qu'elle devait son origine au souvenir de violens tremblemens de terre, dont l'existence ne saurait être contestée, et qui, à plusieurs reprises, ont désolé le nord-est de l'Espagne, en ravageant et en renversant même un assez grand nombre de villages et de villes. Divers auteurs et des écrits dignes de foi par,lent de ces bouleversemens comme de faits certains; ils font remonter les dernières catastrophes à la première moitié du quinzième siècle. Ainsi , le P. Mariana, dans son Histoire d'Espagne, dit : « En ce temps-là (i 420) toute la terre » tremblait et rugissait en Catalogne, depuis Tortose jusqu'à Perpignan. Il y avait près de 'Y) Girone une ville nommée Amer, où s'ouvrirent deux bouches de feu. D'une autre ouver-ture voisine de celles du feu, il sortait une eau
noire, qui, à une demi-lieue plus loin, allait se jeter dans un ruisseau. La ville fut détruite et les poissons de ce ruisseau périrent; l'odeur de l'eau était si mauvaise, queles oiseaux battaient des ailes quand ils passaient au-dessus, etc.»
Ferreras, dans son Histoire générale d'Es-
pagne, parle d'événemens du même genre. « Le 18 décembre 1395, il y eut dans le royaume de Valence et à Tortcise de grands tremblemens, qui durèrent depuis neuf heures da » matin jusqu'à quatre heures du soir. Plusieurs tours, églises et édifices furent renversés, et le monastère de Valdigna fut entièrement détruit.