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VOLCANS ÉTEINTS
Le troisième cratère de Batet (Pl.
), un peu
DES EN VIRONS D'OL 0 T
99 qu'ils sont plus froids dans la première .de ces La connaissance de la structure de Batet facilite l'explication de ce phénomène en rence si extraordinaire. Le seri sourd que.:apparend cette montagne sous les pieds ou quand on laisse tomber un corps pesant fait
plus considérable que les deux autres, occupe une portion du revers septentrional ; il est ouvert au
saisons.
blables à celles des autres volcans décrits. Presque toute la surface de Batet , ses cratères
renferme des cavités. On observeprésumer en tre, assez près du sommet, des ouvertures l'on dit très-profondes, et qui pourraient que bien communiquer avec les cavernes. Si, de plus, celles-ci étaient liées avec les trous au travers desquels les courans d'air s'échappent, rait communication entre les bufadors il y auet les ou-
nord, et sa coulée, une des plus évidentes qu'il soit possible de voir, a suivi la pente de la montagne et s'est dirigée vers la Fluvia ; elle a probablement traversé la rivière, mais aujourd'hui elle forme sur la rive droite des escarpemens ayant toute l'apparence des basaltes. Les laves supérieures sont poreuses et sem-
et une grande partie des coulées de lave sont recouverts de terre végétale et cultivés. On observe à la base de la montagne un phénomène assez singulier, que nous ne devons pas omettre ici : ce sont des courans d'air froid qui sortent de plusieurs points, et que l'on désigne
dans le pays sous le nom de bufadors. Ils sont assez forts pour entraîner des corps légers, et s'échappent , avec plus ou moins de rapidité, de
quelques excavations creusées naturellement dans les laves et les pouzzolanes de la surface du sol. Plusieurs de ces bufadors sont tout près de la Fluvia; les plus remarquables se trouvent à Olot même, autour de la place Saint-Cristobal, sur la rive droite de la rivière. Suivant le docteur Bobs, ces courans n'amènent ni mauvaise odeur ni gaz étrangers ; ils ne -
diffèrent de l'air atmosphérique ambiant que
par leur température. Les courans sont plus forts en été, ils sont à peine sensibles et même nuls en hiver ; leur température est probablement constante, quoique l'on prétende dans le pays
vertures du sommet de la montagne, et la chose s'expliquerait tout naturellement de la même manière que l'airage d'une mine, au moyen de galeries dont les ouvertures sont à des niveaux différens. Toutes les circonstances du sont d'accord avec cette explication, laphénomène de la température, l'augmentation constance de la force du courant en été, sa faiblesse ou sa nullité. en hiver, etc. (i). Les maisons construites au-dessus dors en retirent de grands avantages des bufa-, pendant l'été. Les courans d'air froid , sur-tout de la fraîcheur autour des habitationsrépandent qu'ils atteignent, et permettent de conserver les substances alimentaires beaucoup plus long-temps (i) Si ces gaz renfermaient de l'acide carbonique ils rappelleraient ce que l'on observe sur plusieurs points de l'Auvergne , les courans d'acide de Pont-Gibaud et de Pranal, les carbonique des environs gazeuses de Pranal, de Barbecot, de Sainte-Alire sources , etc. 1/1