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DES ENVIRONS D'OLOT.
bleu qui dénote la présence de l'alumine. Nous n'avons pas vu une seule variété qui se compor tât différemment. Elles donnent une odeur argileuse quand on les humecte avec l'haleine Dans la description des laves, nous suivrons l'ordre de la porosité , en commençant par les plus compactes. Lares compactes (i). Elles font feu au briquet , agissent d'une manière sensible sur le bareau aimanté. S 13 1re variété.Sa pesanteur spécifique est un peu supérieure à celle du marbre ; elle oppose beaucoup de résistance au marteau, et rend, par
tillons épars et recueillis sonvent loin de leur
gisement. Nous dirons donc que ce sont des laves
compactes, plus ou moins poreuses, et non des basaltes, qui forment la colonnade de Castelfollit ; ce sont les mêmes roches que celles de Royat en Auvergne. Cette colonnade repose sur des grès calcaires bien stratifiés, alternant avec des couches de calcaires gris, marneux, très-schisteux et ordinairement altérés à la surface, roches qui dépendent de la formation des montagnes voisines. Les couches traversent en plusieurs points le lit de la Envia près, 4e l'embouchure du Turunello. Description Les produits volcaniques de la Catalogne sont des laves et des pouzzolanes, celles-ci varient par que des maires voic. la couleur et le degré de finesse ; les laves sont tniques d compactés, poreuses ou scoriformes. in. Des lares. environs Toutes les laves que nous d'Olot. avons pu observer raient le verre; elles ont principalement donné aux essais pyrognostiques les réactions du fer et de l'alumine. Avec le borax on a obtenu, au feu de réduction, un verre vert bouteille clair, et an, feu d'oxidation un verre jaunâtre. Avec le sel de phosphore, il s'est fait, au feu de réduction, un verre verdâtre, qui s'est décoloré par: le refroidissement. Fondues avec la. dissolution (.le cobalt, elles ont donné le verre ,
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VOLCANS ÉTELNTS
tiennent aussi du péridot-olivine, etc. Ainsi , on ne maintiendra le nom de basalte pour les roches dont il s'agit que si l'on adopte pour les roches volcaniques une classification purement minéralogique, et si l'on attache moins d'importance à l'ensemble des faits géologiques qu'aux caractères oryctognostiques déterminés sur des échan-
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(1) Traversant la Catalogne en 1802 , j'ai reconnu que les laves compactes qui existent, mêlées avec des scories ordinaires, dans le lit de la Fluvia, entre Figuières et Barcelonne , et qui viennent d'Olot , ne différaient point du basalte des terrains volcaniques démantelés et sans cratères; les échantillons, recueiilis à 01 o t même par MM. Madure et Tondi en i8o8 , m'ont présenté les mêmes carac-
tères. Les ayant, au reste, soumis en 1815 ( c'est-à-dire
lors de la rédaction de mon travail sur la composition des laves de tous les âges , inséré au Journal de Physique, volume 83, p. 135 et suiv.) à une épreuve plus décisive et
plus sûre que l'étude des caractères extérieurs , je n'ai
trouvé aucune différence entre la nature des minéraux microscopiques qui eu composent la pâte et celle des minéraux microscopiques qui constituent la pâte des basaltes des terrains volcaniques démantelés. Les laves compactes d'Olot, quoique modernes , sont donc de vrais basaltes.
Cette identité n'est d'ailleurs qu'un cas particulier d'un phénomène général , les laves pyroxéniques de tous les âges étant composées des mêmes elémens minéralogiques. ( Note de M. Cordier.)