Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 118]

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EXPÉRIENCES SUR UNE TROMPE

AUX MINES DE RANCIE.

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cette vitesse, est cette vitesse étant comme la racine carrée de la hauteur, l'effet sera comme l'aire de l'orifice multipliée par la hauteur élevée' à la puissance Ainsi, à orifice égal, la quantité d'eau dépensée devrait être proportionnelle à la puissance 7- de la hauteur manométrique. Cependant, mes nombreuses expériences sur

manomètre. J'en ai donné ailleurs un exem-

puissance que de celle dont il vient d'être question. Des observations sur la trompe de la forge de Rabat, que je rapporterai plus bas, m'ont présenté le même fait , en prenant celles qui ont été

carré de la vitesse, et que l'effet d'une machine soufflante était aussi une force vive2). En conséquence et en principe, je continuerai à le con-

machine est destinée ; les dépenses en eau ayant varié de 0,077 à 0,171 nièt. cub., et la hauteur du Manomètre entre 35 et 69 millimètres, on a les deux progressions suivantes

chute égale seraient donc en raison directe des

le ventilateur de Rancié m'ont montré que le vrai rapport se rapprochait plus de la première

faites entre les limites du travail auquel cette

Eau dépensée

.

100. iO4. 117. 132. / 6i. 187. 223.

Baut. manoir.. 100. 112. 125. 138. i54. 175. 214.

Je remarquerai que, dans ces séries de comparaison, et en général dans toutes celles que j'ai établies, les hauteurs manométriques crois-

sent d'abord trop rapidement et diminuent ensuite trop vite : ainsi, en stricte rigueur, l'expression de la dépense en fonction de la hau-

teur manométrique doit présenter plus d'un

terme. Revenant aux approximations. Je rappellerai que les machines soufflantes à piston, où l'eau dépensée agit immédiatement et incontestablement par sa masse, présentent encore le même fait que les trompes ; les dépenses y sont à très-

peu-près proportionnelles aux indications du

ple (1).

répété, m'a quelquefois Ce fait, si souvent répété

porté à me demander si l'effet

machines souf-

flantes ne devrait pas être mesuré par la niasse (l'air émise multipliée, par la vitesse de l'émission

et non par te carré de cette vitesse. Cependant,

il me semble avoir démontré, dans toute la force de l'expression, qu'il fallait employer le

sidérer ainsi. D'après la théorie, les forces ou les dépenses à

aires de l'orifice multipliées par la puissance

Rapport entire les bau-

des Ztrs. masnac;

hauteurs manométriques, et par suite les aires

les orifices.

de l'orifice, à même dépense, seraient en raison,j,1

inverse de cette même puissance. D'après nos expériences, ils seraient au moins autant en raison inverse de la première puissance. Le tableau

suivant montre qu'il en est ainsi, bien qu'il indique en même temps que ce rapport n'est suivi qu'entre des limites assez rapprochées, et qu'en général il ne saurait être exprimé par un seul terme. Annales des Mines, t. XI, P. 195. Idem, p. 575.