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EXPER IENCES SUR UNE TROMPE
ne nous coûtait pas '3oo francs mise en place (abstraction faite des conduites d'eau et d'air.) aurait suffi au plus fort de ces feux , à un hautfourneau à fondre le minérai de fer, ainsi que nous
Remarques relatives à l'établissement des trompes.
l'avons vu : les reproches que l'on fait à ces machines d'envoyer dans lesféux des usines métallurgiques un air produisant des effets nuisibles, parce qu'il serait saturé d'humidité, ne me paraissent fondés sur aucune observation positive ni même sur aucun raisonnement convaincant (r). Les avantages des trompes , incontestables dans beaucoup de cas, me portent à faire quelques observations relatives à la disposition et à la forme à donner à ces machines. Les arbres aboutissant à la même tonne sont au nombre d'un , deux et trois. L'expérience ne 'n'ayant donné aucune lumière sur les avantages de la multiplication des arbres, je ne dirai rien à ce sujet ; je serais cependant enclin à croire que,
toutes choses égales d'ailleurs, dans une forte
trompe, le plus grand nombre est le plus avantageux. (1) L'état de saturation de l'air dans les trompes n'est pas même bien prouvé. Les deux seules expériences hygromé-
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AUX MINES DE RANCIE.
L'étranguillon de chaque arbre serait placé aussi haut que possible au-dessus du tablier , portion de la chute comprise entre l'étranguillon
et le tablier étant, d'après les observations de MM. Tardy et Thibaud', la plus efficace. paraît qu'il suffit que l'eau sorte de l'étrangullGay-Lussac ont données de la force élastique de cette vapeur à différens degrés du thermomètre et de l'hygromètre.
EXPÉRIENCES
POSITION
des
instrumens-
PREIFlaRE.
Hygro- Ther- Quant. Hygro- Ther- Quant mètre. mom. de vap. mètre. mom. cle vap
loci° 12°
gr. 10,9
90,5 12
(A saturation).
Dans la trompe... .
SECONDE.
6°,5
8,o
8,8
92
6 ,5
6,6
8,1
86 62
8
6,2
71
915
3,6
o,3
59
A côté de la
19 trompe 72 en àl'ombr. 63,5 21,5 plein air. au soleil. 53 33
gr. 100°
11
3,6
triques que je connaisse sur cet air indiquent qu'il n'est pas chargé de toute la vapeur qu'il pourrait contenir ; elles sont de MM. Tardy et Thibaud. (Ann. des Mines, t. VIII, page 626. ) A deux époques différentes, ces judicieux ob-
servateurs ont placé un hygromètre à cheveu avec son thermomètre, successivement dans une trompe en action
dans l'usine tout près de la trompe , et en pleine atmosphère, soit à l'ombre, soit au soleil. Le tableau suivant présente et les observations faites et la quantité de vapeur aqueuse exprimée en grammes par mètre cube d'air soufflé, que j'en ai conclue, d'après les tables que MM. Dalton et
La quantité de vapeurs que peut contenir un espace déterminé, soit vide, soit plein d'air, augmente avec la température : ainsi, l'air des trompes, quittant une eau froide, en contiendra souvent moins que l'atmosphère ambiante : de même, une machine à pistons , dans un jour sec, au fort de l'été, portera plus d'eau dans un fourneau que ne le fera une trompe dans le jour le plus humide mais froid de l'hiver. Si la vapeur, en plus grande quantité dans le premier cas, ne nuit pas , comment nuirait-elle dans le second Bien entendu que la trompe est disposée de nia-