Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 164]

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MINES DE FER

DE nArccd.

friable ; on y voit même des plateaux, mais peu étendus.Le terrain de transition atteint, dans la vallée de Vicdessos, une hauteur de 3.t io mètres vers le faîte de la chaîne ( pic d'Estats).

également borné; mais comme les terminaisons reconnues ne le sont pas sur toute la hauteur de la masse , la longueur qu'on en déduirait pour celle-ci serait incertaine. On peut affirmer qu'elle excède h000 mètres. Quant à la hauteur du gîte métallifère, elle est connue depuis le sommet de la montagne jusqu'à

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II, DESCRIPTION DU GITE MÉTALLIFÈRE.

sa base, au dessus du village de Sem; ce qui § 4. C'est au milieu; des calcaires gris qui cons-

tituent en partie les premières masses du terrain de transition, décrits 5 3, que se trouvent les

masses de fer hydraté et de fer spathique dé-

composé que l'on exploite ou que l'on a exploitées dans la vallée de Sem. Ces masses sont au nombre de deux au moins. je vais décrire, en détail, celle de Rancie, la seule que l'on exploite maintenant, et la seule par conséquent que l'on puisse bien étudier. Tout ce que je puis dire des autres massifs métallifères reconnaissables, soit par des affleuremens, soit par des vestiges des anciennes exploitations, c'est qu'ils sont parallèles à celui dont je vais m'occuper. La masse métallifère de Rancie a sa direction .de Pest-sud-est à l'ouest-nord-ouest : plus exactement, elle fait un angle de 450 nord-ouest avec le méridien magnétique; elle plonge du nord au sud, en formant avec l'horizon un angle de 750. Sa puissance moyenne est de ro".; mais elle en atteint souvent 15 et 2 o, et dépasse quelquefois cette épaisseur : plus rarement, elle se réduit à 5 et 6 mètres ; et enfin il arrive que les parois se resserrent, se confondent, et ne laissent plus entre elles aucune trace de minerai. Dans le sens de sa longueur, parallèlement aux couches des roches voisines, le gîte métallifère est

donne une hauteur totale de 68o mètres, suivant

l'inclinaison de la masse; mais il est vraisemblable qu'il s'enfonce encore au dessous. Considérées en grand, les parois du gîte sont sensiblement planes , malgré de fréquentes ondulations en petit, et malgré les renflemens ou les resserremens de la masse. On observe toutefois que, vers les terminaisons, les parois ont une allure beaucoup plus irrégulière, et sont fortement contournées. L'une des terminaisons a lieu par un barrage vertical connu sur ioo mètres de hauteur, et qui ferme brusquement la masse, dont les parois sont distantes de 7 à 8 mètres. Ce barrage forme continuité avec le toit et le mur, et il est de même nature qu'eux : il a été reconnu sur 6 mètres d'épaisseur, sans trace de minerai. L'autre terminaison a lieu par un amincissement graduel de la masse, qui finit à peu près en coin. Le mur est ordinairement formé d'un calcaire grisâtre demi-cristallin : il est quelquefois de couleurs claires et plus cristallin ; ailleurs, il passe presque complètement au schiste calcaréo-argi-

leux. Le toit est un calcaire ordinairement de couleurs plus claires, demi- cristallin , souvent blanc ou rougeâtre et saccharoïde. En général , la roche du mur est distinctement séparée du minerai ; lorsque cette roche est de