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GISEMENT DU TERR AIN D'ARKOSE
A. L'EST DE LA FRANCE.
sous la montagne gypseuse; qu'on rencontre
assez grand nombre de localités, à Chalancey
quelquefois des filons de gypse dans les schistes de Saint -Berain , ce qui vient encore à l'appui de cette idée, conforme d'ailleurs aux opi-
On ne voit point les
près Couches, à Péreuil , à Thury, à Vellerot, etc. J'indique ces dernières localités d'après des renseignemens divers qui m'ont été donnés ; et j'ai
visité la mine de Chalancey , exploitée pour
nions générales sur l'ancienneté relative des deux formations; mais que cependant, quoique les deux terrains soient à côté l'un de l'autre, sur le même côté de la vallée de la Dheune, je n'ai pu recon-
le fourneau de Bouvier : le minérai de fer est un fer oxidé hydraté oolithique à très-petits grains,
répandu avec abondance dans une argile très-
naître aucun point nt où leurs couches fussent en rapports d contact; que M. l'ingénieur en chef Puvis, qui
chargée d'oxide rouge. Il forme une couche irrégulière, de j à 2 mètres d'épaisseur, située à 2 mètres et demi au dessous de la couche inférieure du calcaire à gryphées arquées. L'intervalle est rempli par un calcaire de couleur blonde, sans gryphées, peu coquiller ( variété peu reconnaissable de lumachelle), et par un banc de roche calcaire pointillée de grains de fer. La couche de min érai paraît renfermer peu de fossiles: j'y ai trouvé un polypier lamellifère orbiculaire, de 3 centimètres. de diamètre et 2 à 3 millimètres d'épaisseur, voisin des Cyclolites et des Fungies
terrain mar- a visité souvent cette localité, m'a annoncé n'areux avec le voir pu parvenir à observer d'une manière terrain houiller,
médiate les rapports que peuvent avoir entre elles les deux formations, et que ce manque de preuves directes est une circonstance singulière qui doit faire conserver quelques doutes, sur tout si on la rapproche des cloutes du même genre
que peut inspirer l'observation du terrain d'arkose , à la,série duquel appartiennent les marnes et gypse de Saint-Léger, et des idées qui ont été émises, depuis peu, sur la formation du gypse, par un géologue célèbre. Couches de fer oxidé hydraté dans les marnes et lumachelle,
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(1) M. J. Desnoyers a bien voulu examiner ce polypier, sur lequel il m'a remis les observations suivantes. Ses lames rayonnantes , tant principales que secon-
J'ai indiqué des couches- chargées de fer oxidé
dans le terrain de lumachelle, à Tou try
daires, sont au nombre de cent cinquante environ, trèssaillantes sur la face supérieure , qui est tout-à-fait plate,
Auxois, et au dessus du terrain d'arkose à Thoste.
sans aucun trou de lacune ou cavité vers le centre. La face inférieure est rugueuse, un peu concave au centre et ridée de quelques cercles concentriques imparfaits. Par ces caractères , ce polypier se rapproche et en même temps diffère des genres Fungie et Cyclolite; il paraît cependant plutôt appartenir au dernier, à raison des cercles concen-
Les rognons de sanguine que renferment les marnes de Pouilly sont une trace du même fait géognostique; mais ce fait se présente avec des caractères plus frappans dans le midi de la Bourgogne, et sinon d'une manière tout-à-fait constante, au moins avec assez de généralité pour mériter d'exciter l'attention. En effet, des gîtes
triques. On a déjà indiqué, mais sans description, des C.34olites manquant de lacunes à la face supérieure : peutêtre pourrait-on les réunir à cette espèce nouvelle
de minéral de fer oxidé hydraté, disposés en Couches, au dessous du calcaire à gryphées , dans le terrain de lumachelle , sont exploités dan-3 un
qui fournirait un bon type, pour former un genre, dont les caractères seraient l'absence de cavité et l'aplatissement de la surface supérieure.
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Mine de Clialancey: