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GISEMENT DU TERRAIN D'ARKOSE 400 Au dessous de la couche exploitée, se retrouven t une couche pointillée de grains de minérai, puis
des couches de lumachelle terreuse et siliceuse, alternant avec des marnes noires ou grises, feuilletées ou dures, et des arkoses arénacées ou- grès de diverses variétés. Les calcaires marneux de quelques-unes des couches sont nommés par les mineurs Pétallyad, en raison de la propriété qu'ils ont de pétiller au feu, comme les calcaires à chaux hydraulique de Pouilly, de la même formation, et ils sont sans doute susceptibles de donner aussi des chaux hydrauliques. A 14 mètres au dessous du banc de minerai, on a trouvé une couche de calcaire siliceux qui laisse passer les eaux de la mine, et Fox], ne s'est pas approfondi davantage ; mais, plus profondément, on aurait bientôt ren-
contré les marnes bigarrées et le gypse, qu'on reconnaît sur la pente de la montagne, en descendant, soit à l'ouest vers La Bonne-Eau,,, soit à l'est vers Saint-Léger. Cette formation de minérai de fer oolithique, répandue cà et là sous le calcaire à gryphites de la Bourgogne, me paraît différer, par sa position,
de toutes celles qu'on a citées jusqu'à présent dans les terrains jurassiques, et qui ont toutes été indiquées à des hauteurs plus ou moins considérables au dessus de ce calcaire. On a découvert, depuis peu d'années, à Villebois, département de l'Ain, des gîtes de nature analogue, étendus et puissans , qui donnent lieu à des exploitations considérables, dont les minérais sont envoyés jusqu'à Saint-Étienne (Loire). Ces minérais, que je n'ai vus que dans les usines, m'ont paru semblables à celui de Chalancey; mais je ne sais si les Oes sont situés au dessus ou au dessous du calcairo
A L'EST DE Lt En ANGE.
4° I
à gryphées, et les opinions des ingénieurs qui ont visité les mines de Villebois paraissent n'être pas encore uniformes sur ce point ( r). Au reste, peut-être ces diverses couches de minerai devront - elles être regardées comme dépendant
plutôt de la formation du calcaire à gryphées que de tout autre terrain ; peut-être donneront-elles un motif de plus pour réunir an calcaire à gryphées les couches de calcaire-lumachelle, comme je l'ai indiqué tout-à-l'heure. Quoi qu'il en soit, la lumachelle se présente avec constance, au dessous des couches à gryphées arquées, jusque dans le midi de la Bourgogne. Je l'ai retrouvée ainsi en un grand nom-
bre de localités , dans les environs d'Autun auprès de Génelard (où on la désigne particulièrement sous le nom de castine, en raison de l'usage qu'on en faisait dans un ancien haut-
Constance dé la luma-
chelle.
fourneau situé au Montet), auprès de Charolles, et jusqu'aux environs de Chateauneuf. chessY. A Chessy (Rhône ), on retrouve bien, dans la Couches même position, quelques couches analogues à cer(1) D'après les renseignemens qu'a bien voulu me donner M. Hausmann, les mines de fer exploitées au pied occidental du Hartz , près de Kalefeld et de Willershausen, ainsi que celles de Mark-Oldendorf près d'Eimbeck, sont tout-à-fait
semblables , par la nature et par le gisement de leurs minerais, à la mine de Chalancey. Les autres gîtes de minerais de même nature, qui sont exploités en Basse-Saxe, 'et indiqués dans PEsquisse ge'ognostique de ce pays, que M. Hausmann a publiée en 1807, sont de formation plus récente , et situés soit entre le calcaire à gryphées et le Quadersandstein de Basse-Saxe (lequel est de niveau avec la glauconie crayeuse), soit dans celles des assises de cette dernière formation qui paraissent correspondre à P IronSand et au Green-Sand des géologues anglais.