Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 222]

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GISEMENT DU, TERRAIN D'ARKOSE 422 observer que M. de la Bêche -indique la G ryphaY.

dilatata comme fossile caractéristique de l'Oxford-Clay, et que cette même coquille (ou la variété de Gryphtva cymbium ( Lam.) , qu'on a désignée sous ce nom), ainsi que les autres variétés de Gryphcea cymbium, ne se sont présentées à

moi que dans le terrain des marnes brunes. Si des observations ultérieures, venant à l'appui de celle-ci, portaient à admettre un tel rapprochement, ainsi que celui de notre calcaire à Entroques avec le Coral Rag, il faudrait en conclure que

la partie inférieure de la série oolithique des terrains d'Angleterre manque dans la série des formations qui sont superposées à l'arkose, sur la pente orientale du groupe central de la France. V. TERRAINS DE CALCAIRE BLANC. Prés des

terrains

Il en est, jusqu'à tin certain point, 'des cal-

caires blancs comme des marnes brunes : dans

mordiaux, les contrées où le terrain primordial forme une

calcaire à partie du sol, et a une influence sensible sur la entroques , configuration du reste de la surface, leur formaseul.

tion est moins développée, an moins relative-

ment à la diversité des terrains qui la composent ; et quand cette formation existe, elle ne se com-

pose guère que de sa partie inférieure, c'est à

dire du calcaire à entroques , le seul des calcaires

,blancs que j'aie rencontrés dans les parties du Charolais et Charolais et du Lyonnais que j'ai parcourues. Il y Lyonnais. constitue des masses assez considérables, exploitées dans de grandes carrières, près de Charolles, .près de Châteauneuf, près de Chessy, etc. Dans cette dernière localité, plusieurs couches du calcaire à entroques renferment en abondance des Rognons de 'rognons aplatis de silex. De cette circonstance et silex.

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A L'EST DE LA PRANCE.

.de la destruction d'une portion des couches calcaires, résulte sans doute l'immense quantité de cailloux de silex peu arrondis qui couvrent les plateaux et les pentes de toutes les montagnes de

calcaire à entroques du pays. Ce terrain renferme en outre des rognons et des veinules de minérai de fer. Les bancs supérieurs du calcaire ne contiennent que peu ou point d'entroques visibles, mais beaucoup de coquilles, parmi lesquelles les échantillons que j'ai recueillis ne présentent point d'espèces déterminables. -rai déjà cité l'escarpement de calcaire à entroques du château de La Barollière, près Limonest, escarpement au pied duquel paraît un rocher de granite. J'ai dit qu'en observant avec soin le sol

Limonest.

autour de ce rocher, j'avais retrouvé, entre le .granite et le calcaire à entroques, des couches très-minces d'arkose, de calcaire à gryphées et de

marnes, exemple remarquable de la constance que présente la série des formations.

Ce n'est que dans le nord de la Bourgogne quefai Nord de la .vu la série des divers calcaires blancs, qui paraît Bourgogne se présenter avec un développement d'autant plus série d" vers le N. et vers l'O. à mesure qu'on calcaires grand vers s'éloigne du sol primordial du Morvan. Autour de Pouilly en Auxois, les plateaux supérieurs des mon- Pouilly en

tagnes les plus élevées sont formés de calcaire à A-""is.entroques, qui se présente en escarpemens verti- calcaire à eaux, au sommet des pentes marneuses. A la juxta- "tr'1"es'

position des deux terrains estle niveau de presque toutes les sources du pays : plusieurs de ces

sources, abondantes comme le sont fréquemment celles des, terrains jurassiques, ont formé, dans les vallées où elles s'écoulent et au milieu 28.