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A L'EST DE LA FRANCE.
traire intimement unis l'un à. l'autre : la distinc-
centre, sont blancs , à cassure terreuse, happant à la langue, de formes variées et qui paraissent plus bizarres encore qu'ailleurs, en raison de la manière dont leur couleur tranche sur la teinte rougeâtre de la masse qui les enveloppe. On se-
tion en deux étages serait un développement important de cette première observation, modifiée cependant en ce qui concerne un calcaire, conchoïde. Il serait donc intéressant de cherchera vérifier la justesse de cette idée, en comparant
rait tenté quelquefois de les prendre pour des débris d'ossemens, et l'aspect général de cette roche rappelle même un peu celui de quelques brèches osseuses ; mais ce rapprochement ne
les fossiles des couches marneuses bleues des hauteaux de Pouilly avec les fossiles indiqués par M. Charbaut comme appartenant aux marnes du. second étage, et comme différens des fossiles de. l'étage inférieur. A l'est de couches du calcaire à entroques
soutient pas l'examen. Les parties tout à fait supérieures du calcaire. à entroques présentent ici, comme ailleurs, des
En suivant, à partir du biez de partage, le
Pouilly; suc- versant oriental du canal de Bourgogne, c'est
"'si' des
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GISEMENT pu TERRAIN D'ARKOSE
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couches où l'on ne voit point d'entroques , et où le grain de la roche devient un peu ooli-
à:
la vallée qui de Créancey se dirige g au sud-
thique.
est, vers Vandenesse et Crugey, on voit les escar-
En continuant de descendre la vallée vers le sud-est, anse trouve, au bois de La Sarrée , sur
nemens de calcaire à entroques , situés d'abord au haut des pentes marneuses, s'abaisser de plus en plus assez rapidement , comme à Remilly et à Mâlain, tandis que d'autres escarpemens se montrent au sommet des montagnes, et former enfin le sol de la vallée, tellement resserrée alors par les roches calcaires, qu'il a fallu, au dessous de Crugey,, entailler profondément le roc pour creuser le lit du canal. Près de là, le lit de la rivière s'enfonce un peu sous le rocher, dont l'escarpement s'avance comme un demi-arceau de La Caveaux. voûte, et forme ce qu'on nomme la Cave aux Fées. Fies: la roche qui le constitue est la couche de calcaire conchoïde de la partie moyenne du terrain. Un peu plus loin , la stratification contitinuant à plonger vers l'est, la couche qui con-
Calcaire blanc-jau -
marle calcaire blanc-jaunâtre marneux, qui recouvre /rat. neux. le précédent avec la même inclinaison ; mais en
passant de l'un à l'autre, je n'ai point observé les couches marneuses bleues des hauteaux de Pouilly, couches dont l'affleurement est peut-être caché par les éboulemens et par la terre végétale.
S'il en était autrement, et si ces couches marneuses manquaient réellement dans cette lo-
calité., cette circonstance diminuerait beaucoup la probabilité des rapprochemens que je viens de faire à leur sujet. Au reste, le calcaire blancjaunâtre marneux se présente ici tout-à-fait semblable à celui de Pouilly et d'Avallon. L'abondance avec laquelle il renferme de même le Car-
diurn Protei peut lui faire appliquer le même
tient les silex arrive dans la vallée : ici, les lamelles.
du calcaire sont tellement petites, que sa texture-
nom de Calcaire à Bacantes. On y remarque en
est à peu près saccharoïde; sa couleur est rougeâtre; les silex , altérés presque jusqu'à leur
dans leur mode de pétrification; j'y ai observé
outre les mêmes fossiles, avec les mêmes variétés
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