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GISEMENT DU TERRAIN D'ARKOSE
ment de Gissey-le-Vieil présentent leurs afilen. remens sur le plateau situé à l'ouest de ce village.
Sur les plateaux que constitue le calcaire à entroques, autour de Pouilly, s'élèvent, de distance blanc-jan- en distance , comme auprès d'Avalon (i), des l'It"m"- tertres de 15 à 20 mètres de hauteur, qu'on déTertres de calcaire
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signe sous le nom de hauteaux , et dont le sol présente une couleur jaunâtre, beaucoup plus claire que celle du sot inférieur. Ces hauteaux sont formés, à leur pied, de marne argileuse et calcaire marneux, tous deux d'un gris bleuâtre, très-coquillers, renfermant surtout beaucoup de Térébratules et d'Hzdtres indéterminables, et plus
liant de marnes jaunâtres feuilletées (2) , et de calcaire blanc-jaunâtre marneux, que M. Lacordaire nomme Calcaire à Bucardes, en raison de l'abondance avec laquelle il contient le Cardium Protei (Brongn.) (Pholadomie de Sow.). On y observe, dans ces nombreux fossiles, les trois modes différens de pétrification que j'ai indiqués pour le calcaire analogue d'Avalon, auquel il est tout-à-
fait semblable (3); il est également perforé de beaucoup de trous sinueux. Dans son intérieur, on remarque aussi des sinuosités analogues, mais (s)V V. Annales des Mines, 1825, tome X, page 435. (2)Parmi les nombreux fossiles des marnes bleuâtres et des marnes jaunâtres qui les recouvrent, M. Brongniart a déterminé les espèces suivantes
Terehratula lacunosa (Schlott.), Modiola aspera (Sow. ), Donacites Aldulizi (Brongn.) , Un fossile du Jura, placé précédemment par M. Bron-. gniart dans les moules de Lutraria, mais non nommé.. (3) Y. Annales des Mines, tome X, p. 436
A L'EST DE LA FRANCE.
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remplies par un calcaire ocreux friable ou tout-àfait pulvérulent; plusieurs indices portent à penser que celles-ci, comme les premières, sont des vestiges de corps organisés entièrement indé-
terminables. Ce calcaire répand une odeur fétide par la percussion ; il donne une chaux assez hydraulique , dont on ferait usage, si les terrains inférieurs n'en fournissaient pas des qualités plus énergiques. Dans sa partie supérieure, il passe, comme auprès d'Avalon , au calcaire oolithique, qui, à Pouilly même, ne se présente pas avec une texture oolithique trèsprononcée, mais qu'on trouve à peu de distance vers l'est, comme nous allons le voir. Les marnes bleuâtres qui sont situées au dessous du calcaire blanc-jaunâtre marneux, et
que je n'avais pas observées d'une manière constante dans mes premières recherches (je les ai citées seulement entre Avalon et Auxerre), présentent une circonstance intéressante. On serait
porté à les regarder comme représentant les couches marneuses du second étage de la for-
mation oolithique de M. Charbaut, étage que je ne croyais pas exister en Bourgogne, et auquel appartiendraient alors, avec le calcaire blancjaunâtre marneux, notre calcaire oolithique et le calcaire conchoïde supérieur; le calcaire à entroques formant, dans cette supposition, avec le calcaire conchoïde qui lui appartient , le sommet du premier étage, comme il constitue en effet le sommet de beaucoup de montagnes et un grand nombre de plateaux élevés. J'avais fait remarquer que le calcaire à entroques paraissait être, le plus souvent, assez distinct des autres calcaires blancs, lesquels étaient au con-
Couronnés
par le calcaire oolithique.
Représentent peutêtre le second étage
du Jura.