Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 224]

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Autres fossiles..

A L'EST DE LA FRANGE.

Dans les autres parties du terrain, les Entra-,. ques sont surtout reconnaissables dans les couches inférieures, dont elles constituent visiblement presque toute la masse; la pâte qui les réunit est quelquefois, par suite de l'altération, très-

veloppe, et à laquelle ils passent :insensiblement par un mélange de silice et de calcaire. Ce passage peut être bien observé dans la carrière de. Gissey-le-Vieil , à deux lieues au nord-nord-ouest de Pouilly. On y voit aussi , entre les assises qui. renferment les silex, de petits lits de marnes très

colorée et presque terreuse. Ou observe aussi dans cette roche de très nombreuses pointes d'oursin,

qui paraissent appartenir au genre Cydaris. Dans les couches supérieures , les entroques sont en général moins visibles, et quelquefois elles semblent disparaître tout-à-fait. Les autres fossiles que j'ai reconnus dans ce calcaire, ou qui y sont indiqués par M. Lacordaire,

sont des Huîtres, des Peignes, des Cames, des

Térébratules (Terebratula media) (Sow.), des Plieatutes, des Turbos, des Alawites et ilmmonites d'un volume considérable, etc. 'Silex.

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GISEMENT DU TERRAIN- D'ARROSE

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Dans la partie supérieure du terrain, et au

niveau indiqué sur la coupe, on observe de nom-breux rognons de silex, à formes bizarres et va-

riées, et dont la partie extérieure est souvent

blanchâtre et terreuse. Au dessus , la couche indiquée comme de couleur bleuâtre ou bigarrée, présente en effet des alternations de bleuâtre et de jaunâtre, qui lui donnent quelquefois un aspect semblable à celui des roches du Boulonnais, mélange de calcaire et de silice ( faux grès

de Monnet ) , que j'ai désignées sous le nom de grès spathique. Ailleurs les rognons de silex s'aplatissent et s'étendent, de manière à former presque des assises continues: ils semblent alors se fondre dans la masse de la couche qui les enespèces d' Astrea, dont l'Astrea favosa (e) (Lam. Caryophy liée indéterminable.

et une

siliceuses feuilletées. Un peu au sud-ouest de cette carrière, les couches siliceuses affleurent

sur le plateau du sommet de la montagne, qui se couvre alors d'une multitude de cailloux de silex comme les plateaux calcaires des environs de Chessy.. Le calcaire à entroques de Pouilly ne donne que de la chaux grasse ; mais il fournit d'excellens matériaux de construction et des pierres de taille de grande dimension, qu'on exploite sur les., escarpemens pittoresques de la vallée de Baume,

et dont on fait un usage avantageux dans les

travaux du souterrain. La couche tout-à-fait supérieure de ce terrain se délite en plaques minces , et elle est exploitée , sous le nom de lave pour les toitures. Elle renferme les mêmes fossiles que les couches précédentes. Les couches des escarpemens qui encaissent Allure des la vallée de Baume s'infléchissent a partir de la couches du naissance de ce vallon dans le sens de son cours, calcaire à c'est à dire vers le sud-ouest , et ensuite dans un entroques. sens opposé , de manière à présenter leurs tranches relevées vers la vallée de l'Armançon. Leur disposition générale paraît ainsi être voisine de l'horizon talité. Cependant on peut reconnaître

que l'ensemble du terrain monte un peu vers l'ouest, ou vers le Morvan, comme le font tous les terrains de> l'Auxois. C'est par suite de ce relèvement que les couches à silex de l'escarpe-