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Sua LES SCORIES
DE FORGE.
parfait. C'est sans doute à ce faible excès qu'il faut attribuer la faculté que possède encore cette
comportent à la température de la fusion, sont
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pl us ou mo ins disposées à se mêler avec le fer affiné.
Les scories quicontiennent le plus d'oxidule de, fer sont aussi les plus difficiles à fondre : mais éllês se liquéfient lorsque le, 'fer atteint la chaleur soudante, c'est, à; dire _un rouge-blanc parfait ; et, elles: deviennent alors presque aussi fluides qu'un iné2_ tal en fusion. La scorie du feu d'affinerie de Ward était de cette espèce, petit y assimiler pro-
scorie de contribuer un peu à l'affinage de la fonte,
faculté qui se manifeste par un faible dégagement de gaz., lequel donne naissance aux bulles dont nous avons parlé. Il semble donc, d'après cela, que dès l'instant où une scorie s'est changée en un- bisilicate parfait, toute apparence d'affinage disparaît. Il s'ensuit aussi que toute scorie qui contient plus d'oxidule de fer qu'il n'est nécessaire pour former avec la silice existante un bisilicate sert à débarrasser la fonte du charbon ou du silicium qu'elle contient, c'est-à-dire à opérer sa conversion
bablement toutes celles ôù il n'y pas plus de
vingt-cinq pour cent.de 'silice. Les silicates d'oxiduie de fer ( auxquels il faut rapporter les scories provenant de l'affinage au fourneau à réverbère,. qui -contiennent environ trente-six pour cent de silice ) sont facilement fusibles; à une forte chaleur reuge, elles sont bien fondues, et au rouge blancleur fluidité est aussi grande que celle de l'eau ou' que celle de la cire fondue. Les bisilicates ( scories d'un vert d'asperge) se fondent de la même manière que le verre ; ils se
en fer doux et cela par suite de la réduction à l'état métallique de foxide de fer en excès qui s'y trouve.
Sous ce rapport, il n'est pas indifférent que
cet excès soit petit ou grand, car l'expérience ap-
prend que ce plus ou moins a une grande in,
fluence sur la conversion de la fonte en fer ductile.. L'action des scories sur la fonte se manifeste de trois manières. .-1) Par la conversion en acier ou en fer, suivant que les scories en contact sont différentes. 2) Par la proportion plus ou moins considérable des substances terreuses ou autres élémens électro-négatifs qui se combinent avec le fer pendant le traitement de la fonte, avec des scories composées de diverses manières. Ces deux sortes d'influence ne sont jusqu'ici fondées que. sur des considérations théoriques et qui appellent de nouvelles recherches pour être environnées de plus de lumières ; mais la troisième manière d'agir des scories est mécanique et bien mieux
ramollissent dans les mêmes circonstances et coulent toujours lentement avec l'apparence de la viscosité, mais ils ne se laissent pas tirer en fils, parce que le verre refroidi est trop cassant. D'après mes expériences, ces scories ne deviennent jamais parfaitement fluides, quel que .soit le degré de chaleur auquel on les expose. Si le fer, vers là fin de l'affinage, se trouve en contact avec l'une ou l'autre de ces scories, il est évident que sa séparation ne s'en effectuera pas avec une égale facilité, parce que l'état de liquidité est fort différent. La véritable scorie d'affinage (scorie riche) se sépare avec une grande facilité, et même son Mélange n'empêche en aucune manière les particules du fer de s'unir, et de se souder : bien loin de là, cette scorie semble
connue-. Les scories d'affinage , suivant leur com-
position, et par suite la manière dont elles se
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