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SUR LES SCORIES
DE FORGE.
favoriser le soudage du fer de la même- manière queVoxiklule de fer ,,et à une époque où elle n'a pas- atteint le point de fusion. On voit très-souvent les feuilles de tôle, qui sont couvertes d'une couche mince d'oxidule de fer, lorsqu'elles sor-
Toute simple que paraisse cette manière de se comporter des scories, pourtant difficile d'en faire
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tent d'entre les cylindres et à la chaleur rouge brun, et qui se présentent entièrement blanches et dépouillées d'oxide lorsqu'on les sépare les unes d es autres avec violence. Les scories formées de
silicates se comportent presque de la même ma-
nière. Ail contraire, les scories qui se rapprochent plus ou moins,-par leur composition, d'un bisilicate, se séparent:à.peine du fer; elles s'intro-
duisent dans son intérieur, ainsi qu'on peut le voir clairement en examinant avec soin la cassure de certains fers dont I es.fibres ou le nerf semblent saupoudrés de cendres.-Partout on ces scories sont
accumulées, la ténacité du fer en est diminuée plus ou Moins. Tous les fers anglais ou suédois
fabriqués au fourneau à réverbère, du moins
ceux que j'ai examinés, sont de cette espèce. Comme les scories d'affinage se forment aux
dépens de la fonte, il s'ensuit qu'il est d'autant plus difficile de fabriquer du fer exempt de sco-
ries, que l'on cherche davantage à diminuer le déchet sur la fonte; et que, dans ce but, on affine avec des scories crues, c'est-à-dire qui sont des bisilicates. Si, dans la refonte du fer affiné (1' avalage), on emploie une température si.élevée que le fer ne .se prenne pas en masse , que ses molécules ne se sondent pas, mais qu'iledeineure ou en forme de gouttes, ou en partie fondu dans le creuset, on
peut encore obtenir .un fer compacte, mais on perd du métal et du charbon, et vraisemblablement d'autant plus que le fer est plus difficile à fondre.
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usage dansleloyerjeaffinerié. Dans le foyer wallon, qui rea que de faibles dimensions et Où la fonte est traitée d'une manière simple, l'affinage dépend principalement des propriétés de cette fonte et de la préparation du foyer, et sous ce rapport la méthode wallone peut être considérée comme plus parfaite que beaucoup d'autres, puisque le succès dépend moins de l'habileté et de l'attention des ouvriers. Dans l'affinage allemand et la méthode demiwallone , l'affinage dépend, au contraire, entièrement des manipulations pratiquées par les ouvriers. La préparation du foyer est ici de peu de secours et l'affineur doit varier ses manipulations suivant les apparences qu'une attention lui fait apercevoir. Comme on ne doit soutenue attendre des affineurs qu'ils conduisent leurpas travail suivant les lois de la chimie, on ne peut s'empêcher de considérer chaque procédé d'affinage comme
imparfait (1). L'expérience démontre que le fer fabriqué par le procédé demi-wallon a toujours une très-grande ténacité, et beaucoup d'autres faits prouvent incontestablement combien est grande l'influence des scories d'affinage sur la qualité du fer, et les plus riches paraissent produire toujoursque le (i) M. Scfstrocm ajoute différens foyers allemands et demi-wallons, détails sur le travail dans les que nous supprimons ici. Il indique ensuite le moyen de reconnaître la nature et la des scories d'être propres à Paffinage (gciare), ou d'êtrepropriété crues et sans influence utile ; il consiste à les réduire en poussière tris-fine et a observer la couleur de la poussière. Celle qui donnera la noire sera la plus riche en oxidule de fer, tandis que la poussièreplus la moins foncée en couleur indiquera la scorie la moins chargée d'oxiclule ou celle dite cru?. On pourrait, d'après cela, former des tables de coloration, auxquelles ou comparerait la poussière des scories on voudrait connaître la nature. Ce serait un moyen de dont un jugement de quelque poids sur les propriétés des scoriesporter et la proportion d'oxidule dc fer qu'elles contiennent.