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DESCRIPTION PHYSIQUE '
montagnes comme des masses sorties au travers de grandes crevasses par l'effet du porphyre noir [melophyre , schwarzer (augir ) porphyr]. Si la
DES ÎLES CANARLES.
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ressaute carte des îles de cette mer par M. de Chamisse , pour être convaincu qu'il se forme
gnes commencent à s'élever au dessus de la surface du sol, c'est à dire au pied de la chaîne. Quand la masse qui doit crever la surface ne trouve pas une pareille fente pour déterminer la
sans cesse un grand nombre d'îles, dont les unes s'approchent du niveau de la .mer, dont les autres le dépassent. L'histoire de la végétation suffirait seule pour le démontrer. On observe sur la surface du globe plusieurs systèmes de ces différens genres de volcans ; leur désignation précise et les détails de leur. géographie physique sont d'autant plus importanS que la forme et peutêtre la formation des continens ont eu de l'influence sur ces systèmes. On a essayé d'en réunir les principaux.
direction de la force agissante, ou bien quand
VOLCANS CENTR AUX.
cause qui agit dans les volcans trouve plus de facilité pour atteindre la surface sur la crevasse principale même, les volcans s'élèveront sur les montagnes; mais si les masses qui recouvrent ces fentes opposent trop de résistance, les volcans, semblables en cela au porphyre noir, Perceront au bord des crevasses, là où les monta-
l'obstacle qui recouvre la crevasse est trop grand,
la force s'accroîtra dans l'intérieur jusqu'à ce
§ Ier. Des des de Lipari.
qu'elle soit en état de vaincre la résistance et de fendre les rochers qui sont au dessus : alors elle ouvrira une crevasse nouvelle, sur laquelle elle maintiendra une ouverture si elle est assez puissante. C'est dans ces circonstances que naîtront les volcans centraux ; mais ils ne s'élèveront que rarement, si d'avance ils ne se sont déjà frayé le chemin au moyen d'îles soulevées avec cratères de soulèvement. Il ne paraît pas que ces dernières formations exigent un concours extraordinaire de circonstances favorables ou même un état tout différent de la surface du globe ces phénomènes pourraient fort bien se renouveler, c'est même ce qui arrive suivant toute apparence. Des îles sont sorties de la mer sous nos yeux : il suffit de suivre attentivement les nouvelles découvertes des navigateurs dans la mer du Sud ou d'étudier Pinté-
Ces îles sont situées dans le cercle d'ébranlement ( enschutterungs-krèis ) dé la mer Méditerranée , en adopta- nt pour le mot cercle d'ébranlement la signification que lui donne M. de Hoff dans son Histoire des change/tells de la sutface du globe ( Geschichte der Veriinderungen der Eadoberflüche.)II n'est guère douteux que Stromboli ne soit le volcan de ce groupe, duquel dé.pendent les autres îles et leurs éruptions, parce qu'avec une forme conique il dépasse de beau.. coup toutes les autres îles et parce que /es éruptions gazeuses n'y cessent jamais. On pourrait aussi le regarder comme le foyer principal, parce que , clans les temps les plus reculés Strongyle était cité comme un volcan actif ((le Hoff:, H, page 253 ). Cependan t , on con naît un si grau d nombre d'éruptions de l'île Volcan°, qu'on ne peut s'empêcher d'admettre qu'il n'y ait aussi là T. FM, 4e. livr. 85o. 2