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DESCRIPTION PHYSIQUE
DES ÎLES CANARIES.
une relation constante de l'intérieur avec l'atmosphère. Les îles de Lipari different de toutes les îles du même ordre en ce qu'elles ne sont pas basaltiques, et que , jusqu'à présent, on n'y a pas encore trouvé la moindre trace d'amygdaloïdes.
ment où les cavités qui la renferment sont très rapprochées de la surface de la terre. S 2. L'Etna.
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Toutes les montagnes sont composées de trachytes ou de substances originairement trachyt igues ayant subi l'action des agens volcaniques. L'île de tanaria, située entre Lipari et Stromboli,
est la plus remarquable de toutes sous ce rapport, la nature du trachyte ne paraît pas y avoir été altérée par quelque irruption volcanique : cette roche s'y présente en grandes masses, affectant des formes très extraordinaires ; elle est divisée naturellement én prismes de 3 à 5 pouces de diamètre.. Des observations semblables ont été faites sur Ille de Strombolino. Stromboli est l'extrémité d'une liane ou d'une fente trachytique qui commence à l'île Volcano se divise, à Lipari, en deux branches, dont la plus occidentale, passant par les îles de Salinas, Felicudi , A licudi , se termine à Ustica. Ces directions rendent peu probable que les îles de Lipari établissent une liaison entre le Vésuve et l'Etna; aussi aucune éruption n'est venue jusqu'à présent appuyer cette opinion. Ces îles ne sont pas moins remarquables par leurs émanations de vapeurs et de gaz, dont les produits inconnus jusqu'ici se perdent dans l'at-
mosphère. Elles le sont aussi par leurs connus d'obsidienne , qui confirment ce principe , que l'obsidienne ne sort jamais au travers d'ouvertures à la base de volcans élevés , mais là seule-
Ce puissant volcan forme un petit système particulier qui n'a de relation avec aucun autre système. Situé à l'extrémité de la chaîne granitique de la Calabre, qui rejoint la Sicile au moyen des granites dé Mon te-Peloro et du cap Milazzo , semble avoir été soulevé au pied de cette chaîne dans l'intérieur d'un cratère de soulèvement ; sa
position au centre d'un grand cirque, où il est isolé de toutes les -autres montagnes, rend cette opinion très probable. Les amygdaloïdes et les basaltes, qui forment
de tous côtés la base des volcans, font penser que ce cratère de soulèvement est sorti du milieu des couches de basalte. On y observe sur plusieurs points des colonnades basait igues d'une
grande beauté, où l'on trouve souvent du péri-
dot olivine et très rarement quelque peu de feldspath.
Mais les laves de ]'Etna renferment une quantité prodigieuse de feldspath; on y observe aussi
de l'amphibole, niais point de pyroxène, cir-
constances portant à penser que les produits de l'Etna sont formes avec des trachytes et non avec des basaltes ; on ne connaît cependant aucune masse de trachyte dans le voisinage du volcan l'obsidienne et les/pierres-ponces y manquent également.
§ 3. Les champs Phlégréens. Il est évident qu'ils ne font qu'un seul système 2.