Annales des Mines (1830, série 2, volume 8) [Image 24]

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EPURATION DES EAUX

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SOUILLÉES TiAR LE LAVAGE DES MINERAIS. 47

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de régler, par des intermittences, l'affluence et

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l'écoulement de Péan.

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Le lavage des minéraiS, d'autant plus facile

b, , b", etc., représentent les quantités de matières à rejeter mises en suspension pendant les deuxième, quatrième, sixième, etc., secondes

de l'écoulement.

Observant que les termes positifs affectés de ces quantités sont plus grands que les termes né-

gatifs qu'elles affectent également, on en conclut \2171.

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isolées les unes des autres, en tous sens, de la __

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Comparant terme à terme avec la première formule, on reconnaît qu'en diminuant de moitié le volume de l'eau d'affluence et d'écoulement,

et en doublant la durée de l'écoulement, ce qui produit, en somme , la même consommation d'eau, on enlève bien moins de matières, toutes choses égales d'ailleurs (1). Il est donc avantageux (1) On arrive à la même conséquence par le raisonnement , en observant que lorsque la mise en suspension dans le lavoir d'une même quantité de matières et l'affluence et l'écoulement d'une même quantité d'eau prennent un temps double, le liquide, à toutes les époques, est moins chargé de matières. L'écoulement d'une même quantité d'eau entraîne conséquemment au dehors une moindre quantic,, de matières.

que l'eau est plus abondante, pourrait néanmoins s'effectuer avec la seule quantité d'eau nécessaire à la mise en suspension des matières. Les inconvéniens qui en résulteraient pour la séparation ne seraient pas même très sensibles, si les pesanteurs spécifiques des matières à retenir et à rejeter présentaient une différence marquée. Avec une quantité d'eau sept fois plus grande que le volume du minérai, ces inconveniens disparaîtraient à peu près entièrement. En effet, les parties de matières en suspension pouvant alors être somme de leurs dimensions respectives, à compter des centres de volume, elles auraient fort peu (l'action d'entraînement réciproque; de plus, on

pourrait compenser la vitesse et l'écoulement d'une plus grande quantité d'eau, la première, par la pente du lavoir dans certains cas, et toujours par l'activité et la direction du travail, l'autre par le moyen déduit des formules exposées plus haut, en augmentant l'affluence et l'écoulement de l'eau, dans un temps donné, par des intermittences. On voit, d'après cela, qu'avec des précautions faciles et peu dispendieuses, il est possible de

bien laver, en restreignant la quantité d'eau à sept fois le volume du minerai brut; mais il est bien à observer que cette quantité doit être répartie d'une manière variable, avec le volume des

matières qui se trouvent en suspension aux différentes périodes de l'opération.