Annales des Mines (1830, série 2, volume 8) [Image 23]

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-ÉPURATION DES EAUX

SOUILLÉES PAR LE LAVAGE DES MINERAIS.

et des marteaux, et elle se fait dans les lavoirs par les mêmes moyens qui mettent les matières

prise à leur entraînement réciproque et à la

confusion qui en est la suite ; enfin parce que l'eau, souillée à peu près uniformément par l'agitation qui mélange continuellement toutes ses parties, entraîne d'autant plus de matières que son écoulement est plus considérable. Une formule analytique que l'on déduit facilement de la théorie des proportions exprime les, degrés successifs de l'entraînement. Appelant n le t'apport de la capacité du lavoir au volume de l'eau d'affluence et d'écoulement dans un temps donné, dans une seconde, par exemple; appelant a la quantité de 'matières à rejeter au dehors, mise en suspension pendant le remplissage du lavoir,

en suspension, lorsque le mélange est seulement en consistance friable. On classe les matières suivant leurs grosseurs, s'il y a lieu , par des tamisages successifs à travers des claies, des grilles ou des tamis qui présentent des intervalles de passage progressivement décroissans. Ces deux opérations demandent toujours moins d'eau que le lavage; d'ailleurs, elles peuvent et elles doivent lui renvoyer leurs eaux. Le lavage s'exécute dans des bassins de fornies, de dimensions et de positions variables, selon les cas. On les désigne, avec leurs accessoires, sous les noms de caisses, de tables, de bassins

et tenue indéfiniment en cet état par 'fa continuité

d'impulsion de bas en haut ; appelant a', a", a"' ,.... a (1 les quantités de matières à rejeter

de canaux, de lavoirs à bras et de patouillets. Dans tous, le travail consiste à donner au liquide et aux matières une impulsion de haut en bas, soit

mises successivement en suspension à chacune des secondes de l'écoulement ; appelant s la

par le mouvement d'une machine, soit par une

quantité de matières à rejeter restant en suspensiOn au bout d'un nombre in de secondes,

action de maiird'ceuvre , et à établir un courant

horizontal qui entraîne au dehors les matières les plus légères, en laissant dans les bassins toutes celles que l'on veut retenir. La quantité d'eau est à peu près indifférente pour la suspension des matières, tant que le liquide souillé conserve sensiblement sa fluidité primitive, et il la conserve encore lorsque le volume de l'eau claire est même inférieur à celui des souillures; mais le plus ou moins d'eau exerce

une influence sur la séparation, d'abord, parce que le plus augmente la vitesse de l'écoulement, et favorise l'entraînement des matières les moins légères ; ensuite, parce qu'isolant davantage les matières les unes des antres, il laisse moins de

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cette formule est : z a

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a'(' I

÷a11

I Ti)

111- 2

÷ a

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On voit que s diminue avec n, avec l'angmentation de l'eau affluente.

Si on double les quantités in et n, et si l'on

admet, pour maintenir, du reste, l'égalité , que a est la quantité de matières à rejeter mise en suspension pendant le remplissage du lavoir, et pendant les deux premières secondes de l'écoulement, que a' est la quantité mise en suspension pendant

les deux secondes suivantes, et ainsi de suite, formule devient

n