Annales des Mines (1830, série 2, volume 8) [Image 51]

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SUR LES LOIS DE L'ÉCOULEMENT

DE L'EAU.

entre autres, qui a été construit, sur une étendue de 5o c. de longueur, à l'aide de dix sections transversales de la veine fluide , nous croyons pouvoir garantir l'exactitude jusque dans les millimètres pour les parties saillantes des nappes, et jusqu'à un demi-millimètre pour les parties rentrantes et celles qui avoisinent dèle

,

l'orifice à moins de 35 centimètres. A l'aide de ce modèle, on pourra d'ailleurs étudier avec la plus

grande facilité toutes les circonstances du phénomène intéressant connu sous le nom d'inversion on de renversement de la veine. On s'en fera,

pour le cas particulier qui nous occupe , une

idée suffisamment exacte, en jetant les yeux sur la planche H, dans laquelle la fig. représente l'orifice, les fig. 2, 3, 4, 5, 6 et 7 les sections transversales de la veine prises aux distances respectives de 6c,4, de ti , de zo , de 3o, de 4o et de 5o centimètres du plan vertical de l'orifice auquel ces sections sont toutes parallèles; enfin, lafig. 8 représente la projection verticale et latérale de la veine sur un plan parallèle à son axe. Ces différentes figures ont été construites 1.

sur une échelle commune du cinquième de la le journal italien de Brugnatelli , intitulé

Giornale di

Fisica, etc. ( t. I-, page ;.')85, 18o8 ), sont dessinées sur une

fort petite échelle , et présentent quelques légères différences avec celles qui résultent de nos propres mesures enfin , M. Brunacci n'a déterminé ni la dépense du fluide, ni les aires des différentes sections de la veine, ni la position et la grandeur de la plus forte contraction, ce qui est d"autant plus regrettable qu'on arrive ici à des résultats qui ilaraissent en contradiction avec ceux qui ont été obtenus pour les veines des orifices circulaires.

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grandeur naturelle , et sont conformes aux des-

sins déposés aux archives de l'Académie des Sciences : la lettre H désigne sur tous les profils

et sur les élévations la partie supérieure de la veine. Les résultats des opérations géométriques dont je viens de rendre compte nous ont permis , de plus , de déterminer les aires des différentes sec-

tions transversales de la veine sortant de l'orifice carré ci-dessus ; ce qui a donné lieu à la formation d'une nouvelle table comprise dans le texte du Mémoire, et où se trouvent calculées les différentes contractions éprouvées par cette veine aux divers points de sa longueur. La table dont il s'agit nous a naturellement conduits à déter-

miner la valeur et la position de la section de plus grande contraction , question intéressante et qui a fait l'objet des recherches d'un grand nombre d'habiles physiciens et géomètres à compter de l'illustre Newton , mais qui n'avait, je le redis encore, jamais été aussi rigoureusement traitée. Ces mêmes opérations géométriques nous ont encore permis de déterminer, pour chaque cas

la dépression maxima éprouvée par la surface supérieure du fluide dans le réservoir, immédiatement en amont des orifices fermés par une vanne, ainsi que la dépression moyenne éprouvée par cette surface dans le plan même des orifices découverts ou en déversoir. Ces dépressions , qui forment l'objet de deux tables distinctes, comprises également dans le texte de notre Mémoire , nous étaient nécessaires pour la formation des onze tableaux de dépense mentionnés ci-dessus , et notamment pour établir