Annales des Mines (1830, série 2, volume 8) [Image 52]

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SUR LES LOIS DE L'ÉCOULEMENT

le calcul et la comparaison des dépenses effectives et des dépenses données par les formules en usage, quoiqu'on mesure les charges du fluide immédiatement contre la paroi de l'orifice, ainsi

que cela se fait souvent en pratique, soit qu'on les mesure à une distance, en amont, telle que le mouvement y soit , pmir ainsi dire , insensible et le fluide en repos : distinction nécessaire à établir dans l'application des formules, puisqu'on est conduit à des résultats très différens pour les

petites charges de fluides, selon qu'on adopte l'une ou l'autre de ces deux manières de relever le niveau. Voici maintenant quelques unes des conséquences qui ressortent , et pour ainsi dire sans discussion , soit des résultats consignés dans nos divers tableaux et dans les dix dernièresfeuilles de dessin,soit des observations particulières que nous

avons eu occasion de faire sur les lieux, et qui ont été suggérées par l'examen attentif de chaque

phénomène. Mais, avant d'entrer dans ces détails , remarquons que toute vue systématique, toute recherche purement théorique seraient ici plus nuisibles qu'utiles aux progrès de la science, et que, pour faire aucune tentative de ce genre,

DE L'EAu.

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vrons de suite, en consultant les colonnes relatives aux coefficiens .de la formule connue, qui donne la dépense du fluide en fonction des charges sur la base et sur le sommet de l'orifice, censées prises à une certaine distance en amont dans le réservoir; nous apercevrons, -dis - je, que, pour l'orifice carré de 20c de côté , le coefficient, qui est environ o,600 lors (les fortes charges, augmente insensiblement à mesure que la charge diminue, jusqu'à acquérir mie valeur de o,6o5 pour une charge égale à quatre ou cinq

fois l'ouverture de l'orifice, puis diminue de nouveau passé ce terme, et diminue même très rapidement aux environs des très petites charges sur le sommet , pour lesquelles il se trouve réduit à 0,593; 2'. que, pour les orifices de o et de 5 centimètres d'ouverture, la même loi s'observe encore, si ce n'est que le coefficient relatif aux charges maxima, moyenne et minima cidessus du fluide , est respectivement 0,611 o,618 et 0,611 pour l'orifice de io centimètres de hauteur, et o,6i8, 0,631, 0,623 pour l'orifice de 5 centimèt.; 5'. enfin que, pour les orifices de 3, de 2 et de i centimètre, la loi change brus-

mènes. Jetons d'abord un coup-d'oeil sur les tableaux

quement de nature, de telle sorte que les coefficiens de contraction vont continuellement en augmentant à partir des plus fortes charges, et augmentent d'une manière d'autant plus rapide que l'ouverture de l'orifice est moindre. En outre, on observe, dans ce même cas, que les va-

concernant la dépense des orifices rectangulaires verticaux , en minces parois , et quil-

égales, d'autant plus fortes que l'orifice a moins

il convient d'attendre que les faits aient d'eux-

mêmes parlé, et que leur ensemble, plus complet,

rende manifestes les véritables lois des phéno-

étant très petits par rapport aux dimensions pro:

pres du réservoir, sont limités par une vanne mince clans la partie supérieure : nous aperce-

leurs absolues du coefficient sont aussi, à charges

de hauteur : ainsi, par exemple, pour l'orifice d'un centimètre d'ouverture, le coefficient, qui

est environ 0,620 pour la plus forte charge, aug-