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Le poids de.
DE SURET.
sUR LES SOUPAPES
61k,8o77
doit être mis en équilibre au moyen de celui de 8k,35oo, pour obtenir une tension de quatre atmosphères dans la chaudière. En effectuant les calculs, j'ai trouvé que ce poids de 8k,35 devait être éloigné de l'axe de orn,332. rotation du levier de. Ce nombre ne différant que d' un millimètre de celui que m'a donné l'expérience, on serait tenté d'en conclure que lorsque, dans l'intérieur
d'une chaudière, la vapeur doit acquérir une force de tension de quatre atmosphères , il ne faut point , dans le but de déterminer le poids qu'il s'agit de suspendre au levier, lorsque sa distance à l'axe de rotation est fixée, ou de calculer cette distance lorsque le poids est donné tenir compte de la pression atmosphérique qui agit sur la surface extérieure de la soupape; mais cette conséquence serait erronée, et quelle que soit la cause d'où dépend le fait que je rapporte ici, il faut admettre , avant tout, que cette pression atmosphérique contre-balance un effet de tension équivalente produit par la vapeur sur les parois de la chaudière.
Si donc on fait entrer dans le calcul cette
pression , on trouve alors que le poids de 8k,35 doit être distant du centre de rotation du levier de Mais ce poids, s'il était mis à cette distance, ne pourrait s'opposer à ce que la vapeur s'échappât de la chaudière, puisque l'expérience prouve, dans le cas dont il s'agit ici , qu'il faut qu'elle ow,333. soit de. Il n'y a , par conséquent , nul accord entre la
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théorie et la pratique, et la cause de cette différence tient sans doute à l'imperfection de la soupape dont je me suis servi. Cependant, je crois pouvoir assurer qu'il n'est pas possible, en conservant à des soupapes de bronze des rebords de 9 à to millimètres de largeur, de leur donner un plus grand degré de précision que celui qu'avait la soupape que j'ai employée. Je viens de faire voir que la distance déterminée par l'expérience diffère de celle déduite du. calcul de 0'1,089; Mais cette différence serait encore plus grande si j'avais déterminé le poids provenant de la pression atmosphérique, en ayant égard, comme cela devait être, au diamètre total d, h, fig. 3, de la soupape. Cette différence serait om,182. en effet de Depuis ces expériences, j'ai eu occasion d'examiner plusieurs machines à vapeur, et j'ai constamment trouvé que les soupapes avec rebord étaient loin de s'opposer à la sortie de la vapeur lorsqu'elles n'étaient chargées que du poids qu'indiquait le calcul ; je crois même que si l'on estime à une atmosphère la différence qui existe comme dans l'exemple précédent, et en supposant toutefois, pour qu'il y ait analogie entre les résultats, que la vapeur soit portée à quatre atmosphères; si l'on estime, dis-je , à une atmosphère la différence qui existe entre la tension que bit connaître le manomètre et celle qu'indique le poids dont on dispose , il faut alors admettre que les soupapes approchent le plus possible de la perfection : dernièrement encore, en en essayant une qui avait été rodée avec beaucoup de soin , j'ai trouvé que le poids devait