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SUR LES SOUPAPES
DE SURETÉ.
être placé à une distance telle de l'axe de rotation du levier, que si l'exécution de cette soupape avait été aussi parfaite que l'exige la théo-
indispensable pour apprécier les effets des épreuves auxquelles on soumet les chaudières des ma-
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L'emploi d'un manomètre nie parait même
rie, la vapeur se serait développée sous une tension de six atmosphères , et cependant elle n'en exerçait qu'une égale aux deux tiers de
chines à vapeur; car, en supposant qu'au lieu (l'une simple pompe on se serve d'une presse hydraulique, il est bien probable que des er-
celle-ci sur les parois de la chaudière. Il peut se faire que le rebord de cette soupape ne posàt exactement sur la partie supérieure du boisseau qui la supportait qu'a une certaine distance de la circonférence intérieure de ce boisseau. Dans ce cas, la pression , par atmosphère
reurs seraient encore commises, puisque les soupapes de cette machine doivent se lever pour indiquer la pression à laquelle elles cèdent. L'imperfection que je viens de signaler dans les soupapes de sûreté me paraissant tenir à ce
avait été calculé pour une tension de six atmosphères, devenait alors insuffisant. Il me parait démontré que les soupapes dont on fait usage ne donnent que des résultats erronés, et qu'en les employant on ne peut atteindre le but des ordonnances royales et des instructions ministérielles que' j'ai ci-dessus citées. Je pense même que des chaudières, qui ne devraient être livrées au commerce qu'après avoir éprouvé une tension de neuf atmosphères, pourraient ce-
juxta-posés sur la partie supérieure du boisseau dans lequel se placent ces soupapes, il était tout simple que j'en essayasse qui n'eussent qu'un
eût été de plus de 161,4227, et le poids, qui
pendant, par suite de l'imperfection des soupapes
qui leur sont adaptées, sortir des ateliers oi elles ont été fabriquées, sans avoir éprouvé une tension de plus de six ou sept atmosphères.
Si l'on conserve aux soupapes de sûreté
la
forme qu'elles ont généralement , il serait alors
convenable d'adapter un manomètre à air à la chaudière qu'on veut éprouver, et de charger
ces soupapes de poids qui ne leur permissent de s'ouvrir que lursqu'ou- aurait atteint la pression que .l'on désire obtenir.
que les points d'une surface circulaire de 8 à o millimètres de largeur ne peuvent être tous
rebord d'une très faible étendue ; j'ai mis en conséquence en expérience celle que représentent les fig. i et 2 , dont le rebord n'a que de
millimètre (1), et j'ai remarqué- qu'il fallait que le poids de 81,35, dont je me servais, fût à .om,26o
de distance du centre de rotation du levier, pour que cette soupape à rebords étroits fût en équilibre avec la tension de la vapeur qui s'était développée dans la chaudière. D'un autre côté, la soupape pesant 01,2409, et les dimensions du levier étant les mêmes que celles que j'ai rapportées précédemment , j'ai trouvé, et en tenant compte de la pression atmosphérique extérieure, que cette distance, déter(i) LIA.. 5, construite sur une échelle de grandeur
naturelle , indique la manière dont la soupape que désignent les fig. et 2 est posée sur le boisseau h.