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TERRAIN DE CRAIE
DANS LE SUD DE LA FRANCE.
nature du grès et celle des fossiles que l'on y
lions. Il contient une grande quantité de fossiles; ils sont quelquefois assez différens de ceux que nous avons indiqués à Royan. Ce sont prin-
1.90
trouve nous conduisent à le regarder comme le grès vert. Quant an grès inférieur, nous l'associons
avec doute au grès ferrugineux, n'ayant aucun caractère positif pour faire ce rapprochement; on voit seulement que ce grès se trouve ici comme près de Rochefort, tout à fait à la partie inférieure de la formation ; dans la suite de cette description, nous verrons qu'il occupe constamment cette position. Le grès vert de Pouvel ne forme que des couches peu épaisses., difficiles à étudier, le pays étant très fertile et couvert partout de culture ; on le retrouve sur les bords de la Charente à Co. gnac , on il forme quelques escarpemens. Ce grès
imparfaitement schisteux est à ciment calcaire. Au premier abord, on est étonné de retrouver le grès à Cognac, parce que l'on voit des couches plus modernes du terrain de craie entre Pouvel et cette ville : cela tient aux mou vemens du terrain, qui est très montueux entre ces deux localités. Au dessus du grès vert existent des couches de Calcaire spa_ inique avec calcaire composé de parties irrégulières, ce qui beaucoup de lui donne une cassure très inégale. Ce calcaire, f"sil"' plutôt spathique quegrenu , doit probablement
cette structure à une multitude de petits corps organisés. Ces couches forment, au dessus du grès vert, une bande continue. nous l'avons indiqué à la pointe de Fouras , on le retrouve sur beaucoup de points du cours de la Charente, où il est exploité par de nombreuses carrières. A peu de distance de Cognac, au pont de SaintSulpice, il existe aussi des carrières considérables de ce calcaire, très estimé pour les construe-
cipalement de petites gryphées secunda , des
térébratu les ( T. alata octoplicata , T. plicatilis) , des trigonies , des ichthyosarcolites , des sphérulites , des hippurites. Les deux derniers fossiles. diffèrent, par leur forme et leur état, de ceux des environs de Périgueux; ils sont au contraire entièrement semblables à ceux qui existent dans les Pyrénées, dans les couches que nous rapportons à la craie inférieure. On trouve aussi dans ce cab
caire des mélonies en très grande abondance, difficiles à reconnaître quand elles sont à l'état cristallin, mais au contraire très faciles à distinguer quand- elles sont à l'état terreux
C'est à la hauteur de ces couches que l'on trouve le gypse exploité par plusieurs carrières à la Croix-de-Pic, près de Cherve, une lieue au nord. de Cognac. Ici le gypse n'est pas recouvert (fig. 4, Pl. IV), et on ne voit passa partie inférieure, de sorte qu'on peut élever des doutes sur sa position. Il est dans une vaste plaine désignée dans le pays sous le nom de Pays bas. Le terrain de craie l'entoure de tons côtés, .et le calcaire que nous venons de décrire forme des escarpemens nombreux à peu de distance des carrières. En outre, le terrain de craie se prolonge encore à plus de deux lieues au nord des exploitations de plâtre, de sorte qu'on peut dire qu'il est dans un bassin creusé dans le terrain de craie. Ce gypse, exactement le même que celui de SaintFroult, ne peut être regardé comme tertiaire, puis-
que nous avons vu qu'il était recouvert, dans ce
Gypse près de G1 terve.