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Calcaire
TEn RAM DE CRAIE
DANS LE SUD DE LA FRANCE.
des trochus (deux espèces), des huîtres (ostrea vesicularis), plagiostoma spinosa. Le grès vert est recouvert, en sortant de Périgueux , par du calcaire blanc, grenu, léger, tendre , friable : il a bien quelque analogie avec la craie, mais il en diffère beaucoup par sa textore en partie cristalline. Ce calcaire forme, des
qui environnent Saint-Cyr et Gourdon, remarquables par le grand nombre de fossiles qu'on y rencontre (fig.-'6).
blanc, grenu, couches très puissantes , de sorte qu'on n'y voit avec lippu- pas d'abord de stratification ; il contient une imrites,
mense quantité d'hippurites de grandeur très
variable. La masse est pénétrée de petites cavités
coniques dues à la destruction de ces corps,
comme clans le calcaire de Güa et d'Angoulême :
on trouve , en outre , des hippurites de 4 ou 5 pouces de long, dans lesquelles le têt est passé à l'état spathique ; elles sont surtout abondantes dans les carrières des Piles, situées à 9 lieues de Périgueux, sur la route de Thiviers; elles ont été décrites, sous le nom de cornu pastoris, par M. Ch. des Moulins, de Bordeaux, qui a fait un travail fort important sur les rudistes. Environs de Sarlat.
7. En s'avançant vers l'est, les grès inférieurs deviennent plus abondans. Aux environs de Sarlat , ils recouvrent une épaisseur de plusieurs lieues, et, sauf quelques hauteurs occupées par des calcaires marneux blancs, presque 5
tout le pays est recouvert de sables ferrugineux ; ces sables, composés entièrement de grains siliceux , sont souvent associés avec des couches de. calcaire cristallin , qui ont-la plus grande analoo 71ie avec certains calcaires des environs du Pont-Saint-Esprit, que nous rapportons aux terrains de craie. Pour donner un exemple de cette disposition commune aux nombreuses collines de cette partie du Périgord, nous décrirons celles
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Sur les pentes de ces collines arrondies , composées de sable siliceux micacé, presque sans adhérence, on voit saillir, de distance en distance
des rochers plus durs que la masse. Quelquefois ces rochers n'ont aucune espèce de régularité , ils sont dus à la présence d'un ciment calcaire inégalement répandu dans la masse du grès ; d'autres fois, au contraire, ils appartiennent
à des couches parfaitement stratifiées, plus ou moins solides, suivant qu'elles contiennent une plus ou moins grande quantité de chaux carbonatée. Cette substance y est en général à l'état Couches cristallin , de sorte que la ,roche est un calcaire calcaire dans sableux très dur, en partie cristallin et paraissant le grès. appartenir à un terrain plus ancien que la craie. On y trouve une grande quantité de débris de coquilles, surtout de petits polypiers ou finsIres, qui forment des espèces de plaques courbes hérissées d'une multitude de points creux comme ferait l'empreinte de la peau de Gaducha. On ne
peut assigner aucun ordre de superposition
entre le grès et le calcaire, le terrain étant composé principalement du premier. A Saint-Cyr, les parties solides contiennent une énorme quantité d'hippurites à l'état spathique, quelques unes d'une très grande dimension. Ces hippurites ap- Hiprwit,
partiennent à des espèces analogues à
celles éponges
,
al-
connues depuis long-temps dans les Pyrénées ;, cions, etc., elles sont différentes de celles que nous venons dans le grès' d'indiquer à Périgueux. Le grès contient, en ou-
tre, une grande quantité de polypiers, de corps paraissant être des éponges et des alcions , etc.