Annales des Mines (1830, série 2, volume 8) [Image 102]

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Grés vert, avec chuta, coraux , etc.

TERRAIN DE CRAIE

Tous ces corps marins sont passés à l'état spathique ; ils sont si abondans , qu'ils forment de véritables rochers saillans au milieu du grès. A peu de distance de Saint-Cyr, le grès vert se montre à chaque instant, il est supérieur au grès que nous venons de décrire; cependant il y est intimement lié , et on voit des couches de marnes schisteuses micacées qui s'y rapportent associées avec le grès ferrugineux. Dans quelques endroits, ce grès vert est plus développé ; près de Sainte-Nathalène , on voit des escarpemens dans lesquels on observe la disposition suivante. A la partie supérieure, sont des couches de grès calcaire très marneux contenant beaucoup de points verts et de paillettes de mica et se_ délitant facilement à l'air. Les couches qui succèdent à celles-

ci sont plus terreuses ; elles contiennent une

grande quantité de petites tiges de coraux et de térébratules plissées de plusieurs espèces, quelques coquilles bivalves , parmi lesquelles j'ai reConnu un pecten quinqzzecostatus. Au dessus, existent des couches très solides contenant beaucoup de silex disséminés irrégulièrement dans la roche ; les uns, noirs, se détachent assez facilement de la roche; les autres, d'un gris foncé, se fondent dans la pâte de la roche et lui communiquent une grande dureté ; les couches solides sont séparées par de petits lits minces de marnes schisteuses un peu micacées. Cet ensemble de couches de grès plus ou moins calcaire est recouvert par un calcaire marneux avec silex ; les couches avec cherts fournissent de bons matériaux de construction. La colline sur laquelle est située la ville de Gourdon présente une succession de couches analogue

DANS LE SUD DE LA FRANCE.

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à celle que nous venons d'indiquer; seulement le grès vert, extrêmement solide, est traversé par des veinules de chaux carbonatée métastatique : le calcaire marneux, qui forme les couches supérieures de cette colline, contient une grande quantité d'hippurites et un nombre considérable de moules de coquilles assez imparfaits. Les hippurites diffèrent de celles que nous venons d'indiquer à Saint-Cyr ; elles sont petites, accolées cemme des tuyaux d'orgue et entièrement spathiques. Parmi les moules que nous avons recueillis, on remarque les genres suivans Gryphées ( Gz.. vesiculosa, Gr. secunda), Térébratules (T. tata, depressa), Cucullées,

Peignes (P. quinquecostatus, deux espèces indéterminables ), Plagiostomes , Inocera mus ( J. Cuyieri), Cardium C. killanum), Myes (M. mandibula), Podopsis , isocardes , Trigonies (Ti. alcefonnis ), Unio, Tellines ,

Venus, Mytilus, etc. ; Quelques ammonites indéterminables Des pieurotomaires, Phasian elles Hippurites , Sphérulites Des polypiers nombreux et des coraux.

8. Le terrain de craie se cache près de