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TERRAIN DE CRAIE
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,
la Can-
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§ 9. Sur la pente est des montagnes anciennes
du département du Gard, le terrain de craie
bonne, encore ne forme-t-il que quelques lambeaux jusque sur le revers des Cévennes qui regarde le Rhône, où il est alors fort développé. Je
forme rime bande très épaisse, qui commence au dessus de Rochemaure et se prolonge jusqu'à la mer. D'après des indications que M. Élie de Beaumont a eu la complaisance de me communiquer, cette même formation constitue également une bande fort puissante sur la rive gauche du Rhône, où elle s'élève à une grande hauteur. Les détails que nous venons de donner sur la
ne donnerai de détails que sur cette dernière loca-
té ; cependant je dois dire un mot des enviles nummulites, dont je
litéde
nette en C.11- rons de la Caunette; ches inclinées.
RANCE.
Cahors sous les terrains tertiaires. Ce terrain ne
se remontre au jour qu'a la hauteur de Nar-
ntu'lainlcma iurieitaes
DANS LE SUD DE LA.
n'ai jusqu'ici qu'indiqué la présence , y sont fort abondantes et forment la masse du calcaire. En
outre , à partir de la Cannette, les couches de craie, qui avaient été sensiblement horizontales dans la bande dont nous nous occupons dans ce moment, sont fortement redressées ; elles participent avec le terrain tertiaire au soulèvement qui a bouleversé la Provence, lequel, suivant M. de Beaumont, a donné naissance à la chaîne .principale des Alpes. Les couches du terrain de craie reposent immédiatement sur le schiste argileux verdâtre de transition de Saint-Pons. Elles sont composées d'un calcaire jaune très clair à cassure conchoïde, contenant une grande quantité de parties arrondies, également compactes, dans lesquelles on reconnaît la structure des nummulites et des niélonies. Outre ces fossiles, ce calcaire renferme beaucoup de coquilles spirées, se rapportant à des nérinées et des phasianelles. La présence de ces derniers fossiles dans le calcaire à nummulites même prouve qu'il ne doit pas être considéré comme tertiaire ; la comparaison de ces calcaires avec le terrain tertiaire rend cette conclusion encore plus évidente. A la Cannette, le terrain de craie est fort peu épais ; les couches plongent vers le sud Io° est, sous un angle de r à 20 degrés.
craie de la Saintonge nous ont prouvé que ce
terrain présente des différences notables avec la craie du nord de la France. Les différences sont peut-être encore plus tranchées pour la craie des bords du Rhône ; je choisirai pour exemple les environs du Pont-Saint Esprit et du Bourg-SaintAndéol , où l'on peut observer avec facilité la position relative des couches. La ville du Pont-Saint-Esprit est entourée à Enyir"sdu Pont-Saint l'ouest par une double enceinte de montagnes Esprit. fig. 7, Pl. V: les premières, très peu élevées, s'avancent presque jusqu'aux portes de la ville; les
autres, beaucoup plus hautes, forment un se-
cond rang assez éloigné; un plateau les sépare, néanmoins o n voit de la manière la plus certaine que les couches calcaires de la seconde enceinte reposent sur les grès qui constituent la première rangée de collines. Le lignite exploité près du Pont-Saint-Esprit est déposé sur le grès ; il appartient an terrain tertiaire. Le grès est composé de grains quarzeux reliés
par un ciment marneux ou calcaire; dans ce
dernier cas, le calcaire étant presque toujours à l'état spathique, le grès a une grande solidité. Lorsque le ciment est marneux, le grès est pres-