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DANS LE SUD DE LA FRANCE. TERRAIN DE CRAIE
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bituil existe une source à la fois sulfureuse et de le bitume est à l'état mineuse, dans laquelle plupétrole. On connaît aussi dans les environs )
sieurs sources salées ( Salies, Oras , Caresse, etc. de Salies qui sortent de ce terrain ; les sources régulièresont les plus considérables et les seules bas d'une colment exploitées. Elles sourdent au calcaire; ces deux roches, line à la fois gypseuse et la chaîne, paconstamment juxta-posées le long de raissent avoir, près de Salies, une relation plus inmines, qui a time. M. Levallois (i), ingénieur des exploré le pays avec beaucoup de détail, annonce
que le gypse forme des couches subordonnées
dans le calcaire, et que près des masses gypseuses les fentes du calcaire sont tapissées de petits crisdispotaux de chaux sulfatée. Il a_ observé cette plusieurs
sition principalement à Caresse, où exploitations de pierre à plâtre montrent une couche de gypse enclavée entre deux couches calcaires.
Le calcaire d'Orthez est associé à du grès schiscelui que teux, micacé, impressionné, analogue à depuis les environs. l'on observe constamment contact de Bagnères-de-Bigorre. Je n'ai pas vu lepositiveil est indiqué immédiat de ces roches, ne ment par M. Levallois. A Orthez, le calcaire trouvé fossiles, nous y avons renferme que peu de mais à quelques térébratules fort imparfaites ; de citer nous venons Sainte - Suzanne, lieu que assez nomPOUF le lignite, les fossiles y sont milliolites. Ces abondans sont des breux. Les plus petits corps y sont distribués exactement de la Annales dus (t) Mémoire sur ta géologie de Salics, etc. 4o8. miPes, tome VI, pag,
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même manière que dans le calcaire de la Grasse Fossiles du. calcaire et dans celui des environs de Bellesta. Les mêmes d'Orthez, échantillons contiennent de petits polypiers coniques, que j'ai déjà signalés dans le calcaire de Pereilles. J'ai recueilli, en outre, à Stë.-Suzanne,,des térébratules plissées appartenant à la même espèce que celles du grès vert de Sarlat , des nérinées, des fbssiles cylindroïdes cannelés, qui me paraissent être des hippurites; enfin, une bivalve très imparfaite, que je rapporte avec beaucoup de doute au genre inoceramus. Là présence des milliolites dans le calcaire des environs d'Orthez jointe à sa position au pied de la chaîne, ne permet pas de douter qu'il n'appartienne à la bande de terrain que nous regardons comme étant de la craie. Il est vrai que dans cette localité le calcaire présente des caractères extérieurs un peu différens de ceux qu'affecte cette formation; cependant il se rapproche beaucoup du calcaire de la Grasse et .du Pont-Saint-Esprit; toutefois, cette anomalie ne peut détruire les preuves tirées à la.
fois des fossiles et de la position géologique. Nous avons déjà vu une anomalie semblable dans la craie d'Angoulême, qui est plutôt saccharoïde que compacte. Cette différence dans les caractères extérieurs des roches de cette forma-
tion est peut-être en partie due à la présence de l'ophite , qui forme plusieurs mamelons à une petite distance de Salies. C'est aussi probablement à la présence de cette roche et à celle du
gypse que l'on doit attribuer l'existence des sources salées que nous venons d'indiquer un peu plus haut. Le degré de saturation de ces sources ne permet pas de croire qu'elles vieil,
Sources sa, lées.clans le
calcaire d'Orthez: