Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 26]

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clam LE.

Delarive et A. Decandole. (Ann. de ch., t, 40)

p. 91). iti

Les bois sont beaucoup plus mauvais conducteurs dans le sens contraire aux fibres dont ils sont composés que dans le sens de leur longueur.

La différence est d'autant plus grande que le bois est plus mauvais conducteur. Dans le chêne

la conductibilité dans le sens des fibres est à la conductibilité dans le sens perpendiculaire 5 : 3. Les bois les plus denses sont en général les meilleurs conducteurs. II

6. Poids atomique de L'IODE et du DRÔME; par M. Berzelius. (Ann. du Pog. 1828). Pour avoir de l'iodure d'argent pur, j'ai

dissout de l'iodure de potassium dans une trèspetite quantité d'E. b. et j'ai versé dans la dissolution quelques gouttes de nitrate d'argent. J'ai étendu de beaucoup d'eau froide, le chlore étant ainsi séparé j'ai précipité l'iode par le niAla temtrate d'argent , et j'ai fait fondre absorbe le chlore, pérature ordinaire cet iodure

perd sa couleur jaune, et devient blanc ; en chauffant légèrement, tout l'iode se volatilise, et iL reste du chlorure pur. Cependant ce chlorure retient un petit excès de chlore qu'on ne peut en séparer qu'en le chauffant dans un courant d'air. D'après le poids du chlorure obtenu, j'ai trouvé que l'atome d'iode pèse 789,145 et que la densité de sa vapeur est 8,7o il.

Après avoir lavé le brôme avec beaucoup d'eau, j'ai préparé du brômurecl'arg,ent pur avec du brô-

mure d'ammoniaque ou de zinc, purifiés comme

l'iodure de potassium. Le brômure d'argent fondu

EXTRAITS.

est en masse jaune transparente. 1.1 est décomposé plus lentement par le chlore que l'iodure, et il est n&_,e2s2ire de chauffer pour obtenir une décom-

position complète. Il résulte de l'expérience que le poids atomistique du brôme est 489,15, et par conséquent que la densité de la vapeur de brôme est de 5,3933 et celle de l'acide hydrobrômique de 2,731. Sur la préparation du BRÔME avec l'eau mère

de la saline de Schnebeck. ( Ann. de Pog. 214, p. 613). Pour extraire le brôme de l'eau mère de la saline de Schcenebeck , M. Hermann distille cette eau avec de l'acide sulfurique à 1,52 de densité; il en retire environ 0,75 d'acide hydrochlorique qui ne renferme pas trace de brôme. Ensuite il fait cristalliser la liqueur restante, et en distillant la nouvelle eau mère avec du peroxide de manganèse il en extrait tout le brôme. Il parait que ce procédé repose sur ce que l'acide hydrochlorique est plus volatil que l'acide hydrobrômique.

Note sur L'IODE; par M. Casaseca. (Journ. de

pharm. t. 15, p. 337). M. Stromeyer a trouvé qu'en mêlant un liquide avec de l'acide et de l'amidon on pouvait reconnaître par la couleur que prend celle-ci la pré-

sence de l'iode dans une liqueur qui n'en contient que Je me suis assuré qu'on peut en découvrir des quantités plus petites encore, , en employant le environ o,0000008 chlore comme l'a conseillé M. Balard. On mêle 4.