Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 35]

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EXTRAITS.

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CHIMIE.

Si l'on expose de l'hydrocarbure de chlore hu-

mecté d'un peu d'eau à la lumière, et qu'on ajoute successivement de petites quantités d'eau,

il se dégage de l'acide hydrochlorique et il se forme de l'éther acétique. L'eau est décomposée et 4 proportions de ce liquide produisent avec 4 proportions d'hydrocarbure ( 4 cl + 8 c + 8 11) 4 proportions d'acide hydrochlorique 8et une proportion d'éther acétique Go c -H 8 H. il se forme beaucoup d'éther acétique lorsqu'on oxide l'alcool , par exemple lorsqu'on le distille avec de l'acide sulfurique et de roxide -

de manganèse. Quand on fait passer du chlore dans une dissolution alcoolique de potasse, la décomposition est la même que lorsqu'on fait passer du chlore dans l'alcool : l'acide hydrochlorique qui se forme dans cette circonstance est remplacé dans l'autre par du chlorure de potassium. 22. Décoloration du SULFATE, D'INDIGO par l'ÉTHER;

par M. Cassola. (Kartsner arch., t.16 p. 126). Si l'on dissout i p. d'indigo dans 4 p. d'acide

sulfurique qu'on étend de co p. d'eau et qu'on y ajoute une égale quantité d'éther sulfurique,

23. Mémoire sur PAMIDON ; par M. Guibourt. J. de Ch. méd. , t. 5 , p. 97. ) L'on doit à M. Raspail la découverte intéressante que l'amidon n'est point un corps homo-

gène, et que chaque granule est un véritable

1°. d'une enveloppe ou tégument organe lisse inattaquable formé' par l'eau et les acides à la température ordinaire, susceptible d'une longue coloration par l'iode ; et 2°. d'une substance intérieure soluble dans l'eau froide, liquide, même

dans son état naturel , à laquelle l'évaporation fait perdre la faculté de se colorer par l'iode, et qui possède toutes les propriétés de la gomme. M. Raspail admet de plus que la coloration en bleu de l'amidon par l'iode est due à une sub-

tance volatile ; mais les expériences que j'ai faites sont contraires à cette dernière assertion. L'amidon de pomme-de-terre est tout-à-fait

insoluble dans l'eau froide. Broyé à sec sur un porphyre, il perd de sa blancheur et de son éclat, et si on le mouille alors avec de l'eau il forme une colle tenace qui devient très-dure en séchant.

Battu dans un mortier , il donne lieu à un mucilage analogue à celui de la gomme adragant. La fécule entière ne se colore que lentement en bleu céleste par l'iode, sans perdre sa

transparence. La fécule broyée et délayée dans l'eau froide fournit une dissolution qui tient en

s'il est tenu constamment à une température

suspension les té..-,,timeris déchirés qui servaient d'enveloppe aux grains de fécule : l'iode colore la

couleur bleue ne peut être rétablie ni par f oxigène ni par les oxide,s métalliques.

dans rea u froide, soumise à une longue ébullition,

le liquide se décolore au bout d'une demi-heure,

de 28 à 3o0 R. dans un vase bien bouché; la

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liqueur en bleu céleste et les tégumens en bleu foncé presque noir. La partie de la fécule soluble

ne perd pas la faculté de se colorer en bleu par l'iode. Evaporée très-fortement, de manière à