Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 68]

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CHIMIE.

EXTRAITS.

potasse ne sépare pas l'argent de cette combi-

avec l'hydrogène sulfuré il produit du sulfure d'argent et de l'hydrosulfate d'ammoniaque. Quoique tous ces phénomènes puissent s'interpréter de deux manières , en considérant l'argent fulminant comme un azoture et comme un ammoniure , cependant le dégagement d'azote assez remarquable produit par le contact del'acide sulfurique, prouve que ce composé est formé d'argent métallique et d'azote, ainsi que M. Gay-Lussac l'a dit il y a déjà long-temps.

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naison.

81. De faction des rayons solaires sur le NITRATE D'ARGENT dissous dans l'eau ordinaire;

par M. Vogel. (Journ. de pharm., P. 124.) Toutes les eaux dans lesquelles on a fait infuser du bois, du terreau, de la fibrine pure , du sang, etc.> prennent une couleur rouge quand on les expose au soleil après qu'on y a fait dissoudre du nitrate d'argent.

84. Nouvelle méthode pour faire l'analyse d'un 82.- PRÉCIPITE D'ARGENT, semblable au pourpre

de Cassius; par M. Freick. (Ann. de Pog., tom. 13, pag. 172.) Si l'on mêle deux dissolutions étendues, l'une

de nitrate d'argent, et l'autre de proto-nitrate d'étain fait à froid , la liqueur devient jaune puis brune, puis d'un pourpre foncé : si alors on y ajoute de l'acide sulfurique affaibli, il s'y fait un précipité pourpre qui n'a pas la propriété de colorer les verres. 83. Sur l'ARGENT FULMINANT; par M. Sérullas.

(Ann. de chim., tom. 42, pag. 213.)

L'ammoniure d'argent qu'on obtient en mettant en contact de l'oxide d'argent avec de l'ammoMaque, et dont on doit la découverte à Bertholet , donne, avec l'acide hydrochlorique, du chlorure

d'argent et de l'hydrochlorate d'ammoniaque,

sans dégagement de gaz ; avec l'acide sulfurique

étendu, du sulfate d'argent et du sulfate d'ammoniaque , et il laisse dégager un peu d'azote

ALLIAGE D'ARGENT ET DE CUIVRE; par M. Zen-

neck. (Bibliot. univ., t. 41, p. 317..), Cette méthode est fondée sur la manière dont se comportent le cuivre, l'argent et les alliages, de ces deux métaux avec l'acide muriatique; le, cuivre s'y dissout assez promptement en se chan-. geant en proto-chlorure; l'argent s'y dissout aussi,

surtout s'il est en contact avec du platine,, mais plus lentement, et il se convertit en un chlorure qui contient moitié moins de chlore que le chlorure ordinaire. Enfin, les alliages de cuivre et d'argent se dissolvent également dans l'acide mu. riatique, soit en totalité, soit en laissant un résidu d'argent pur, quand l'action de l'acide n'a pas été suffisamment prolongée. D'après ces faits, on conçoit que si l'on recueille le gaz hydrogène

qui se dégage pendant l'opération, et si l'on mesure exactement le volume de ce gaz à une température et une pression connues , il sera facile de déterminer par le calcul la proportion relative de cuivre et d'argent contenu dans un alliage,