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CHIMIE.
En chauffant de l'or métallique mélangé avec diverses substances dans une petite capsule de porcelaine , à la flamme oxigénante d'un chalumeau à alcool, mais sans le fondre, il se combine facilement avec ces substances, et il donne naissance à des composés diversement colorés, dans
lesquels il se trouve à l'état doxide. On le ramène à l'état métallique en chauflhnt ces composés jusqu'à fusion avec du borax.
J'ai obtenu de cette manière des composés d'oxide d'or avec les alcalis, les terres alcalines, la silice, les oxides de plomb, d'antimoine, de bisrnuth, de zinc, d'étain, de cadmium, de man-
ganèse, d'urane, de chrôme, etc. Sur la réduction des MÉTAUX par l'AZOTE et
ses combinaisons; par M. Fischer. (Arch. de Breslau, t. 18, p. 105.) Les dissolutions d'or dans l'eau régale sont réduites par l'azote, le deutoxide d'azote et l'a-
cide nitreux ; mais elles ne le sont pas par le protoxide d'azote. Le palladium est réduit par le deutoxide d'azote et le gaz nitreux, mais non par l'azote pur. Sur le PRÉCIPITÉ NOIR DE PLATINE, de M. Ed.
Davy, et sur la propriété de l'ÉpoNGE DE PLATINE d'enflammer l'hydrogène, par M. Liebig. ( Ann. de ch. , t. 42, p. 316. )
M. Ed. Davy, en chauffant du sulfate d'oxide de platine avec de l'alcool a obtenu un précipité
noir, terne et tachant, tandis que la liqueur se décolorait. Ce précipité, desséché, répandait une odeur d'éther et jouissait de la propriété de
i39 devenir rouge lorsqu'on l'humectait avec de l'esprit-de-vin, et de continuer à rougir tant qu'il y restait de ce réactif. Pendant cette combustion l'alcool était transformé en acide acétique, etc. M. Ed. Davy considérait ce corps comme du nitrate de platine mêlé à une substance organique; mais j'ai reconnu que, lorsqu'il a été bien lavé, il ne contient ni acide , ni oxigène. EXTRAITS.
MM. Doebereiner et Zeise ont obtenu une
substance analogue : le premier, en traitant le chlorure de platine et de potassium par l'espritde-vin , et le second, en chauffant doucement
dans une cornue du chlorure de platine avec
12 p. d'alcool à o,8 i3 ,jusqu'à ce que le chlorure noircisse et que le liquide (devienne incolore il se produit de l'éther hydrochl otique et le liquide s'acidifie : ces deux préparations retiennent une quantité notable de chlore sans oxigène. Les dépôts noirs obtenus par l'un des moyens que nous venons d'indiquer , ne sont autre chose que
du platine métallique un peu mélangé
d'autres substances :on se le procure parfaitement
pur comme il suit : on prépare du chlorure de platine en chauffant fortement et pendant long-. temps du chloride du même métal , et on traite ce chlorure, qui est d'un jaune verdâtre, par une dissolution concentrée de potasse. Il se dissout parfaitement à l'aide de la chaleur, et donne une liqueur noire et peu transparente, dans laquelle, après l'avoir retirée du feu , on introduit peu à peu de l'esprit-de-vin; en remuant continuelle-
ment, il se dégage de l'acide carbonique avec
une très-vive eifervescence et il se précipite une poudre très-lourde et d'un noir de velours qu'on fait bouillir successivement avec un peu d'alcool,