Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 73]

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CHIMIE.

EXTRAITS.

9!. Nouvelles observations sur l'IRIDIUM et l'osmium ; par M. J. Berzelius. (Ann. de ch., t. 42, p.185.) Le résidu de la dissolution de la mine de platine dans l'eau régale contient une certaine

niais dans un mélange si intime qu'on ne peut les en séparer. Ces substances sont : l'acide ti-

celles cl'Ekaterinemburg, Slatoust et Elschene, et, quoiqu'ils contiennent de l'osmium, paraisrent en renfermer moins que fosmiure d'iridium cristallisé. Leur densité, après avoir été traités par l'eau régale, et dépouillés par des lavages

masse dans l'eau, de manière à dissoudre les sels; on met le mélange dans une cornue tubulée, et on décante le liquide lorsqu'il est deve-

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quantité de grains plus ou moins arrondis, surface inégale et rude. Ces grains ne sont pas de même nature que les petites écailles cristallines, brillantes et d'un blanc d'argent, d'osmiure d'iridium que l'on trouve dans quelques mines de platine de l'Ural , par exemple, dans à

des parties les plus ténues, a été trouvée de 15,78; tandis que celle des grains brillans et cristallins de l'osmiure d'iridium s'élève jusqu'à 18,644- C'est proprement avec ce dernier que les expériences que j'ai fait connaître précédemment ont été faites. Depuis, j'ai reçu de SaintPétersbourg du résidu de la dissolution de la mine de platine dans l'eau régale duquel. j'ai séparé plus de loo grammes de ces grains arron-

dis; je les ai traités moins dans l'intention de déterminer exactement leur composition, que dans celle de préparer une quantité des métaux rares qu'ils renferment suliisante pour l'étude de leurs propriétés. J'ai cependant cru reconnaître quils'renferment beaucoup moins d'osmium que les grains cristallins, et qu'il le donnent

plus difficilement. En outre, clans le traitement de ces grains, on obtient plusieurs substances

qui, à la vérité, ne leur appartiennent point,

tanique, l'acide chromique ou foxicle de chrôme, lu zircone et foxide de fer, provenant visiblement

du chromure de fer, du titanure de fer et des hyacinthes qu'on ne peut distinguer à fo3i1 des autres grains, ni séparer par des lavages. J'ai trouvé que, pour séparer l'osmium de la masse calcinée avec le salpêtre, la méthode suivante réussit beaucoup mieux que celle que j'ai donnée dans mon dernier travail. On délaye la

nu clair. On ajoute une nouvelle quantité d'eau, qu'on sépare comme la première, Les liquides décantés contiennent des sels à base de potasse, formés par les acide nitrique, chromique et silicique, le sesqui- oxidule d'iridium et le bi-oxide d'osmium; les derniers cependant en petite quantité. Par la distillation avec l'acide hydroehlorique dans une retorte, on obtient tout le bi-oxide d'osmium.

Le résidu insoluble dans la retorte tubulée peut être traité soit par l'acide hydrochlorique, soit par l'acide nitrique.

Traitement par l'acide hydrochlorique. On ajoute assez d'acide pour dissoudre tout ce qui est susceptible de l'être, et on distille au bainmarie jusqu'à ce que la preuve de liquide prise par la tubulure de la retorte n'ait plus la moindre odeur d'osmium. Le produit cle la distillation est une dissolution du bi-oxide d'osmium dans

l'eau, contenant un peu de chlore. Le résidu dans la retorte, étendu d'un peu d'eau donne, Tome Ier ., 1832.