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SUBSTANCES MINÉRALES.
11 y avait une autre écorce aigre, élastique, et ayant l'aspect du graphite. Cette dernière n'a laissé aucun résidu après sa combustion; la première a laissé seulement 0,02 d'oxide de fer. Une fonte à très-gros grains ayant été traitée par l'acide muriatique, et le résidu mis en ébullition avec de la potasse caustique et bien lavée, il est resté du graphite qui , par l'incinération n'a laissé que o,o3 d'un résidu blanc, qui n'était autre chose que du sable mélangé.
En examinant attentivement la fonte em-
ployée dans l'expérience précédente, j'ai reconnu qu'elle était traversée, et dans tous les sens, par
Charbon Cendres. Bitume. Eau. Gaz.
3. Recherches Sur PEAU DE LA MER MÉDITERANNÉE;
par W. Wollaston. (Trans. Phil. 1829.) Trois échantillons de l'eau recueillie par le capitaine Smith à différentes profondeurs dans la Méditerannée auprès de Gibraltar, se sont trouvés avoir les densités et contenir les quantités de sel suivantes
des lames de graphite; en la concassant et la faisant fondre, le graphite vient nager à la surface. Si on le broie dans un mortier de bois, et si l'on promène une aiguille aimantée dans la poussière, le résidu ne laisse par la combustion qu'une trace de fer,, et si on en traite une certaine quantité par l'acide muriatique on remarque qu'il se dégage mie très-petite quantité de gaz hydrogène, non pas de toute la masse, mais seulement de certaines parties, ce qui prouve évidemment que le fer n'y est pas combiné., mais seulement mélangé mécaniquement à. l'état de fonte.
2. ,Incdyse d'une HOUILLE découverte à Cuba ;
par M. Ramond de la Ségra. (Ann. de Ciencias, 1828, pag. 323.) Cette houille a été découverte dans le district de Guanabo. Elle est laminaire et se brise en fragmens cubiques, éclatans; sa pesanteur spécifique est de 1,18. Elle produit à l'essai :
LATI-
LONGI-
PROFON-
PESANTEDR
TUDES.
TUDES.
380,3d
4°,3o' E.
DEUR.
SPE'CIFIQ. DE SELS.
brasses.(1)
31 3o 3
Ui.brultar.
36
o
36°,7
I oo E. 4 4. O. 5 22 0.
45o
400
57.
PROPORT'ON
1,0294 5,0291
i,i288
0405
0,0399 0,1730
Ces faits s'accordent pleinement avec l'opinion
'qu'il existe près du détroit une accumulation d'eau plus dense- à une grande profondeur, de laquelle partirait un contre-courant qui, dirigé à l'ouest, quoique beaucoup moins rapide que le courant opposé de la surface dela mer, reporterait sous l'Atlantique autant de sel que ce dernier en verse dans la Méditerranée.