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SUP. LES POMPES
EMPLOYÉES DANS LES MINES.
la disposition qu'on lui donne maintenant dans les mines les plus importantes. Cette pompe, dessinée dans la planche IV est la pompe élévatoire ordinaire; elle se trouve à la partie inférieure du puits, elle décharge dans la bâche G par le déversoir H , l'eau qu'elle élève et qu'elle aspire au fond du puits par le tuyau percé de trous I. La tige qui porte le piston de cette pompe est relié à la tige principale par la pièce D, au-dessus du réservoir H. Le cylindre dans lequel agit le piston est situé en K, vers la partie inférieure du tuyau ascendant, et
perméables à l'eau et à l'air, en y interposant de minces anneaux de plomb entourés de lanières .de drap imprégnées de goudron ; le tout est fortement comprimé au moyen de vis et d'écrous. Tous les tuyaux partiels d'une même pompe étant ainsi réunis remplissent parfaitement leur objet, et peuvent être enlevés et réparés très-rapidement. Le cylindre K ou corps de pompe dans lequel se meut le piston, est d'un diamètre plus petit que les tuyaux et raccordé avec ceux-ci au moyen d'une petite portion de Surface conique formant entonnoir. Par cette disposition, le piston, dont le diamètre est rigoureusement égal à celui du cylindre K, peut jouer avec facilité dans les tuyaux au-dessus ou au-dessous de celui-ci, et peut être introduit aisément daps le cylindre luimême. On remplit ainsi l'une des conditions les plus -importantes, celle de pouvoir dans toutes les circonstances enlever et replacer le piston avec la
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la soupape dormante se trouve placée dans la chapelle L, entre le corps de pompe et le tuyau d'aspiration. Les tuyaux que traversent les tiges des pistons
et par lesquels l'eau s'élève jusqu'au déversoir, sont représentés comme étant en fonte de fer c'est le cas le plus ordinaire des mines d'Angleterre; cependant, ils ont été souvent et peuvent être encore faits en bois avec succès. Ces tuyaux, ainsi que ceux des deux colonnes supérieures, ont
été interrompus dans les parties qui ne contenaient aucune particularité, afin que le dessin n'eût pas de trop grandes dimensions. La figure i , planche V, est une coupe de la partie essentielle de cette pompe dans laquelle les mêmes parties sont encore désignées par les mê-
mes lettres que dans la planche précédente, savoir : le corps de pompe par K, la chapelle par L, et le tuyau d'aspiration par I. Ces diverses parties de l'appareil sont en fonte et d'une force suffisante pour résister à la pression de la colonne
d'eau qu'elles ont à supporter. Les assemblages se font au moyen de collets que l'on rend im-
plus grande facilité, même dans le cas où les eaux s'élèveraient presque jusqu'à la partie supérieure
de la colonne d'ascension; ce fait seul suffirait pour donner la préférence à ce genre de pompes pour la partie inférieure des puits, et nous n'en connaissons aucune qui puisse la remplacer lorsque, par une suspension momentanée du travail d'épuisement, l'eau est dans le cas de s'élever au point de noyer les travaux. C'est ce qui en a ré-
pandu l'usage dans les mines d'Angleterre, où, comme on le voit dans la planche IV, on emploie des pompes d'une construction différente dans les parties du puits qui ne peuvent être envahies par les eaux. La plus grande objection' contre la pompe élé-