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SUR LES POMPES
vatoire est le frottement et la prompte dégradation des pistons. Lorsque la pompe est soigneusement construite, le frottement n'est pas beaucoup
plus grand que dans les autres pompes; mais la détérioration des anneaux de cuir qui entourent
le piston est souvent très-rapide , notamment lorsqu'elle est favorisée par l'action de l'eau chargée de parties sableuses, ou renfermant en dissolution des substances minérales douées d'une propriété corrosive : la durée des garnitures du piston, loin d'être constante, peut varier suivant les circonstances depuis deux jours jusqu'à deux et
trois mois. Le renouvellement du piston est en général dispendieux, même dans les meilleurs puits, vu qu'il faut un grand nombre d'hommes pour mouvoir le cabestan au moyen duquel on élève les longues et pesantes tiges des pistons. On
évite en partie ces difficultés en pratiquant- audessus du cylindre où se meut le piston une ouverture fermée ordinairement par une pièce ou porte
semblable à celle qui se trouve à la chapelle de la soupape dormante L. Cette modification ne peut cependant être employée dans les cas où l'eau , s'élevant rapidement par la suspension du jeu de la machine, viendrait à gagner l'ouverture avant que celle-ci eût été hermétiquement fermée : dans ce cas, la pompe ne pourrait plus fonctionner, et le seul remède à employer alors -serait l'enlèvement de tous les tuyaux. La soupape dormante est dessinée en L; elle est également exposée à être mise hors de ser-
vice, quand le cuir avec lequel elle est construite vient à se détériorer. La durée de cette
pièce est encore très-variable suivant les circonstances; mais elle est généralement Plus grande
EMPLOYÉES DANS LES MINES.
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que celle des garnitures de pistons, qui sont exposées à un frottement bien plus considérable. On a proposé, pour remédier à cet inconvénient, des soupapes métalliques; mais l'expérience a prouvé à nos plus habiles exploi tans que les clapets de cuir étaient bien préférables. On dispose les clapets de manière que l'on puisse les changer rapidement comme les pistons. La chapelle qui les renferme est munie d'une ouverture comme on le voit dans le dessin ; niais lorsque cette chapelle est près du fond du puits, et lorsque l'eau monte très-promptement, on n'en peut faire usage par les mêmes raisons que pour la chapelle du piston. Dans ce cas, on peut enlever rapidement le clapet en le garnissant à la partie supérieure d'un arc en fer très-résistant , par lequel on le saisit au moyen d'un crochet que l'on descend au travers
des tuyaux; pour le remettre à sa place, on le garnit à sa partie inférieure d'un guide conique en barres de fer, a u moyen duquel le tout peut être aisément descendu au travers de l'eau. On voit dans les anciennes descriptions de pompes que les premiers cylindres ou corps de pompes furent composés de l'al iage de cuivre et d'étain employé pour les canons ; il en fut de même des cylindres des premières machines à vapeur. Les amélio-
rations introduites dans la fabrication de la fonte de fer, en abaissant considérablement le prix de
ce métal, l'ont généralement fait substituer au bronze dans les deux cas; niais il s'en faut de beau-
coup que ce soit une amélioration dans la construction des pompes, puisque, dans le cas même où l'eau à élever est très-pure, et où les interruptions dans le jeu de la machine sont aussi courtes -que possible , roxidation de la fonte est cependant