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D'UN SYSTÈME
quatre roues en tout égales à celles empiOyées ordinairement , deux essieux en fer disposés comme à l'ordinaire, c'est-à-dire ayant chacun deux parties tournées où se placent les boîtes,
et les deux bouts où se placent les roues. Ces deux essieux se fixent au cadre du wagon, bien parallèlement et dans le même pieu, -au moyen des boîtes dans lesquelles ils tournent , fixées elles-mêmes par des fourchettes renversées ou supports dans lesquels elles peuvent se mou-. voir de va et oient, pour fournir le jeu nécessaire aux roues dans les courbes. Pour chaque essieu , l'une des roues est fixée invariablement, l'autre est fixée variablement, c'est-à-dire, qu'elle peut tourner sur la fusée de l'essieu. Pour cela, il convient d'aléser le trou du moyeu de chaque roue, de telle sorte que ce trou se trouve parfaitement dans l'axe de la surface cylindrique de la jante dela roue. (En pratique , cette surface n'est jamais cylindrique, mais forme un tronc d.e cône. dont la petite base est à l'extérieur. Cette imperfection, que produit le moulage, cause des frottemens bien sensibles. ) Le trou doit être just.- à la grosseur du bout de l'essieu que l'on emboîte à force. On fore un trou clans le bout, moitié dans l'essieu, moitié dans la fonte, de quelques pouces de profondeur, et on y chasse un boudin en fer pour fixer invariablement la mile sur le bout de. l'essieu. (Cette disposition, adoptée par MM. Seguin frères, Biot et compagnie, et MM. Menet et Henry, me paraît préférable à celle suivie pour les wagons du chemin de Sain t-Etienne à Andrezieux , dans laquelle le moyeu de la roue s'ajuste carrément sur le bout de l'essieu ayant la forme d'une py-
DE ROUES MI-FIXES.
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ramide quadrangulaire tronquée, et y est main-tenue par des cales chassées entre le fer et la fonte ). Dans le système que je propose, l'autre roue du même essieu doit être ajustée sans force, mais sans jeu, pour empêcher tout ballottement.. Il conviendrait que le moyeu dee cette roue fût de 5 à 6 centimètres plus long .que celui de la roue opposée. La fusée de l'essieu doit dépasser le moyeu, de manière que l'on puisse y placer une clavette à force pour maintenir la roue.
Entre celle-ci et la clavette, on interpose une
rondelle en fer pour empêcher tout mouvement de va et vient de la roue le long de la fusée de l'essieu. Ainsi cette roue peut se mouvoir, mais seulement dans le sens circulaire. J'indiquerai une disposition particulière au moyeu de cette
- c'est une
roue, qui permet de l'oindre cavité intérieure, cylindrique par exemple, sortie au moulage, de 5 à 6 centimètres de longueur, et d'un diamètre plus grand que celui du trou
de la roue de 2 à 3 centimètres. Un trou foré du bout extérieur du moyeu à cette cavité permet d'introduire de l'huile. Il se bouche avec
une cheville en bois. Cette cavité a aussi pour but de mettre continuellement les deux bouts de la fusée en contact avec le moyeu, c'est-àdire de maintenir le plan de la roue dans une position perpendiculaire à ;l'axe de l'essieu, ce qui pourrait ne pas avoir lieu après un long usé des parties frottantes.
Dans ce mode de construction, lorsque le wagon parcourt une courbe, la roue variable peut faire, dans le même temps, plus ou moins de tours que la roue fixe, suivant qu'elle est placée sur le rail intérieur ou extérieur. Sur une ligne