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D'UN SYSTÈME
droite, les deux roues dans le même temps parcourraient le même espace et feraient le même nombre de tours, si elles étaient mathématiquement du même diamètre et parfaitement cylindriques à l'extéeieur de la jante, ce qui n'arrive presque jamais. C'est une cause de résistance dans le système ordinaire qu'on néglige à tort; elle est occasionée par le glissement des roues sur les
rails, lequel ne peut être détruit que par des
sauts répétés de la part des roues. Au reste, dans le système (Inc je propose, l'essieu entraîné par la roue fixe tourne en même temps que les deux roues; celle variable étant bien ajustée sur l'essieu et tournant avec la même vitesse angulaire que lui, il y a seulement pression produite par l'essieu sur le moyeu : il ne peut donc y avoir ni frottement, ni usure. Dans le cas d'une courbe, la roue extérieure
aura à parcourir un espace plus grand dans le
même temps que /a roue intérieure. L'essieu tournera toujours et fera le même nombre de
tours que la roue fixe, mais la roue mobile que je suppose sur le rail extérieur fera un nombre de tours plus grand dans .le même temps pour parcourir la courbe entière. Elle tournera alors autour de l'essieu et prendra une vitesse angulaire plus grande. Il ne faudra pourtant en général que peu de tours du moyeu autour de l'essieu. Par exemple, si le rayon de la courbe est de Ioo mètres pour le rail extérieur et de 98m,50 pour le rail intérieur, ce qui suppose im,5o de
voie, si la longueur- de la courbe est de 157 mètres sur le rail extérieur, elle sera sur le rail
intérieur de 154-,645 : différence 2m,355. Si le diamètre de la roue est de orn,77 (modèle de
a65
DE ROUES MI-FIXES.
MM. Séguin frères et Biot), la circonférence aura 2m,42, et elle ne fera pas un tour entier au-
tour de l'essieu dans le parcours de la courbe totale. Il n'y aura donc ni échauffement, ni usure, ni résistance , sensibles. L'excès de longueur à parcourir sert à déterminer le travail résistant, occasioné par le glissement des roues dans les courbes. Si l'on appelle A. le poids total d'un wagon f le rapport du frottement à la pression pour les roues glissant sur A x f x 2-,355 mesurera ce travail résisles rails,
tant pour des wagons à roues fixes, parcourant Si l'on la courbe que j'ai prise pour exemple. chargé suppose le poids total d'un wagon, kilog.,de 36 hectolitres de houille, égal à 460o égaletà le rapport du frottement à la pression A.
xf
2-,355
== 541,42 seulement, on a 2 kilogrammes élevés à un mètre de L'auteur. La preuve qu'il n'y aura pas usure appréciable dans le système que je propose, c'est que indepuis trois ans j'ai fait construire un plandeux auquel on arrive par cliné automoteur, La voie courbes de 13 à 15 mètres de rayon. circulent sont est de lm, 6o; les chariots qui y de orn,55 de diamètre, presà 4 roues en fonte et que semblables à celles décrites ci-dessus, L'esintérieure du moyeu. possédant la cavité fixé inva- sieu qui les réunit deux à deux est toutes les roues sont riablement au chariot, et chacune environ 1620 tours mobiles; elles font par jour avec une grande vitesse. Plusieurs ont travaillé plus d'un an, sans être service. usées au moyeu (le manière à nuire à leur