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RÉUNION DU PYROXÈNE
angle de 127°, et s'assurer que cet angle s'accorde exactement avec celui de la section. Le griinstein qui offre le plus d'intérêt est
celui du village de Muldakajewsk, près de Miask,
en Tartane. La lieue en est la même que celle des griinsteins de Cavellinsld ; mais elle est plus tendre, et les cristaux, qui sont très-abondans, y adhèrent moins fortement. Ils ont la forme dupyroxène , et leur grosseur atteint souvent un demi-pouce. Lorsqu'on détache les plus gros, on reconnaît très-bien avec le goniomètre d'appli-
cation que les angles 'sont ceux du pyroxène; mais on ne trouve que des clivages parallèles aux troncatures des !arêtes (fig. 2): ils sont assez faciles et donnent les faces M de l'amphibole. Les petits cristaux présentent à l'intérieur le même aspect, la même couleur et les mêmes Pyroxène stries que ceux de Cavellinski. Dans l'intérieur ayant à la fois des plus gros, on observe toujours le clivage du 1, un noyau vert
herbe, plus translucide, plus éclatant et dont l'aspect est celui de l'intérieur des cristaux de Czarevo-Nicolajewski. Le noyau présente plusieurs sens de clivage; les faces de clivage sont interrompues, mais elles sont par places, assez
y oxène et de o.
unies et miroitantes pour qu'on puisse les mesurer
au -goniomètre à réflexion. On y retrouve les faces de clivage du pyroxène; les plus distinctes sont .parallèles aux faces verticales de la forme primitive de cette substance. Dans les plus gros cristaux, le noyau est quelquefois assez considérable et en occupe presque tout l'intérieur, tandis que les faces de clivage de l'amphibole ne forment autour qu'une bande. étroite' de couleur sombre. Dans d'autres cristaux , 'surtout dans les plus
ET DE L'AMPHIBOLE.
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petits, le noyau ne s'aperçoit que comme un point brillant au milieu d'une masse d'un vert foncé. Dans d'autres enfin le noyau manque entièrement. Les faces de clivage du noyau sont parallèles aux faces extérieures du cristal, et lorsqu'on a déterminé les premières avec le
goniomètre à réflexion, on a aussi celles du cristal qui enveloppe le noyau. J'ai souvent mesuré
l'angle que les faces de clivage sombres, parallèles aux faces verticales de l'amphibole, font avec les faces de clivage brillantes parallèles aux faces verticales du pyroxène, et j'ai constamment obtenu un angle d'environ 161° i8. Les cristaux sont donc de l'amphibole sous la forme
du prroxène ayant un noyau de pyroxène parallèle à la forme extérieure. Une disposition régulière analogue se retrouve
Régularité
i aussi dans des cristaux isolés de pyroxène etddue l'assocation pyroxene et
d'amphibole. La collection royale de minéralogie de l'amphibole.
de Berlin possède un groupe de cristaux de
pyroxène blanc-verdâtre (sahlite), sur les faces latérales desquels sont accolés beaucoup de petits cristaux d'amphibole; les axes de ceux-ci sont parallèles aux. axes des premiers , et les faces symétriques se correspondent. tlaidinger a décrit un groupement régulier analogue de smaragdite (variété de diallage) sur des cristaux de pyroxène et d'amphibole. Mais ce qui s'accorde le mieux avec la manière d'être des cristaux de Muldakajewsk, c'est une observation faite par Kiihler sur
le diallage. Les recherches de ce savant ont prouvé que le diallage a la structure cristalline du pyroxène, et que ce qui caractérise cette structure, c'est que les faces de clivage parallèles à la
troncature de l'arête aiguë sont beaucoup plus