Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 165]

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l'attaque pas, mais l'acide sulfurique concentré et l'acide nitrique le détruisent à la température ordinaire et brûlent l'hydrogène et l'arsenic. Ce gaz forme des précipités de métaux purs dans les dissolutions d'argent, de mercure, d'or, de platine et de rhodium, et il se forme de l'eau et de l'acide arsenieux. Il donne avec les

dissolutions de la .plupart des autres métaux des précipités noirs d'arseniures : cependant il n'est absorbé que partiellement par les sels de manganèse, de zinc et d'étain, et il ne trouble ni les sels de fer ni les sels terreux et alcalins. En l'analysant, d'une part en le faisant déto-

ner par le gaz oxigène, et d'une autre part, en en séparant l'arsenic par un sel de cuivre et recherchant l'arsenic dans le dépôt, je l'ai trouvé composé, comme M. Dumas, de : Arsenic

Hydrogène.

. .

0,9618 0,0382

47038

1872 - 3

at.

L'arseniure de cuivre contient : Cuivre Arsenic

.

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EXTRAITS.

Quand on chauffe ces dépôts, il s'en dégage une certaine quantité d'arsenic et ils acquièrent la faculté de se dissoudre avec dégagement d'hydrogène arseniqué. Mais l'hydrure se forme réellement, ainsi que

MM. Gay - Lussac et Thenard l'ont annoncé, quand on décompose rarsemure de potassium par l'eau. Pour en déterminer la composition, j'ai fait des alliages de 1 at. de potassium et de i at. d'arsenic, et j'ai recherché la quantité d'hydrogène et d'hydrogène arseniqué dégagés par l'action de l'eau ; j'ai calculé la quantité d'hydrogène que le potassium a dû produire et j'ai conclu, d'après cela, la composition de l'hydrure. Quoique ces expériences soient trèsdélicates, je crois pouvoir conclure avec certitude de mes résultats, que cet hydrure contient : Arsenic.

.

.

Hydrogène.

.

.

.

0,76416 0,02584

47038 5248

at.

2 at.

Lorsqu'on chauffe de l'arsenic avec de l'hydrate

0,5577

3 at.

054423

de potasse, comme Gehlen l'a fait le premier,

2

il se dégage du gaz hydrogène pur, et au-dessous

On a jusqu'ici considéré comme hydrure d'arsenic le dépôt brun qui se forme quand on brûle le gaz arseniqué , ou quand on le décompose par le chlore, et le résidu que laissent les arseniures métalliques que l'on décompose par l'eau ou par les acides. Mais, en traitant ces substances par roxide de cuivre , je me suis assuré qu'elles ne renferment pas la plus petite trace d'hydrogène.

Les dépôts résultans de la décomposition du

gaz sont de l'arsenic pur. Les résidus que laissent les arseniures sont des arseniures avec excès d'ar-

senic, et qui sont inattaquables par les acides.

du rouge il se forme de rarseniure de potas-

sium et de rarsenite de potasse; au rouge sombre l'excès d'arsenic, resté à l'état de mélange, se sépare sans que l'arsenite se décompose; mais à la chaleur rouge cerise ce sel se transforme en arsenic qui se volatilise et en arseniate alcalin. La soude agit sur l'arsenic comme la potasse,

mais beaucoup moins énergiquement, et il ne se forme que très-peu d'arseniure. L'hydrate de baryte, l'hydrate de chaux et la magnésie se comportent à peu près comme la soude, avec cette différence, qu'il ne se fait que