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gros cristaux d'un noir verdâtre métalloïde. Si l'on mêle ces dissolutions avec de l'hydrate de chaux , les deux substances se pricipitent , mais on ignore quel genre de combinaison il en résulte. Le brôme ne clonne pas de bromure d'un degré de saturation plus élevé que ceux qui correspondent aux oxides. L'iode mêlé en excès avec de l'hydrate de chaux
fournit par évaporation dans le vide un iodure noir qui colore l'eau en brun et qui, traité par une grande quantité de ce liquide, se transforme en hydrate de chaux mêlé d'iodate. Le brôme dans les mêmes circonstances produit un bromure d'un rouge de cinabre pâle. Ce bromure traité par une petite quantité d'eau fournit une liqueur qui détruit les couleurs végétales et qui contient de la chaux en excès ; mais si l'on emploie une grande quantité d'eau, il se dissout
un mélange de bromifre de calcium et de bromate de chaux, et il reste de l'hydrate de chaux. 42 Extrait d'un n2émoire lu 2t l'Académie des sciences, sur le RADICAL MÉTALLIQUE DE LA
MAGNÉSIE; par M. Bussy. (Bull. des sc. phys.
et chim., t. i4, p. 127.) La magnésie peut être décomposée par le chlore, mais on obtient beaucoup plus facilement le chlo-
rure de magnésium en mêlant du charbon à la terre. Pour cela on prend parties égales d'amidon et de magnésie calcinée; après les avoir bien mélangées avec une petite quantité d'eau, on calcine fortement le mélange dans un creusset fermé, on place le résidu dans une tube de porcelaine dans
lequel on fait passer un courant de chlore sec
EXTRAITS.
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et que l'on chauffe au rouge; le chlorure de magnésium, qui est fixe et fusible, coule le long du tube et se solidifie à l'extrémité. Ce chlorure présente une masse blanche cristalline, est lamelleux, brillant, ayantraspect du blanc debaleine :il attire fortement l'humidité de l'air. Pour préparer le magnésium on prend un tube de verre de i cent. environ de diamètre intérieur et un peu fort : ce tube, long de 4o à 5o cent., est courbé à l'une de ses extrémités. Après y avoir introduit 5 à 6 fragmens de potassium de la gros-
seur d'un pois , on y fait entrer du chlorure de magnésium en petits morceaux et mêlés avec quel-
ques fragmens de porcelaine, afin d'éviter que par la fusion le chlorure ne se réunisse en une seule masse. On chauffe la portion du tube qui renferme le chlorure , et lorsqu'elle est presque rouge on y fait passer le potassium en vapeur, en chauffant la branche courbe du tube qui le renferme; il se produit alors une incandescence très-vive qui se propage dans toute la longueur du tube; après le refroidissement on traite la masse
par l'eau; il se produit un dégagement d'hydrogène dû à un peu de potassium , il se forme en même temps des flocons blancs de magnésie dus à la décomposition d'une partie du chlorure de
magnésium par la potasse formée, et il se précipite au fond du vase des globules brillans ayant l'éclat
et la blancheur de l'argent : on purifie le métal par décantation.. Le magnésium est blanc d'argent, très-brillant, très-malléable, s'aplatissant en paillettes sous. le marteau; il se fond à une température qui n'est pas très-élevée, il ne s'altère pas dans fair sec. Il se couvre d'une croûte blanche de magnésie 'dans