Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 35]

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NOTE SUR UN THÉORÈME DE MÉCANIQUE.

du maximum de force vive que peut développer un homme pesant 64 kilog. dans une journée de huit heures de travail , est de 205 kilog. élevés à f kilomètre, ce qui donnerait seulement o, i i pour la force vive spécifique de fhomrne; elle serait ainsi plus de io fois moindre qu'elle n'est chez

les oiseaux.

Comme dernière application du principe que j'ai posé, je citerai la théorie des roues à palettes en mouvement dans un coursier dont elles occupent toute la largeur ; nommant in la quantité d'eau fournie par seconde, v la vitesse et u celle des palettes; la pression moyenne supportée par

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ESSAIS Sur la fusion des minerais de lér spahique au moyen de l'anthracite , dans le hautiourneau de Vizille (Isère) , pendant l'année 182.7 ;

Par M. GUEYMARD, ingénieur en chef des mines.

celles-ci est in ( vu) qui est la quantité de

mouvement perdue dans une seconde ; par suite la force vive transmise dans le même temps sera

rn (vu) u; il devient ainsi inutile d'entrer dans

des détails délicats sur la force vive perdue dans le choc de l'eau contre une palette, perte d'ailleurs qui n'est qu'apparente.

Le Théorème qui fait l'objet de cette - note n'est, comme l'on voit, qu'un énoncé, qu'une traduction des lois les plus simples du mouvement; mais il me parait fécond en applications utiles, et jette quelque lumière sur les circonstances qui accompagnent le choc des fluides,

contre un obstacle fixe et le mouvement d'un solide dans un milieu résistant. Peut-être au moment où l'analyse enrichie des découvertes récentes s'épuise en efforts prodigieux et souvent impuissansî n'est-il pas inutile de se reporter quelquefois aux principes qui ont servi de point de départ à la science ; et peut-être est-il possible d'y puiser encore quelques aperçus nouveaux.

Les montagnes de Vizille, à 3 'lieues de Grenoble, renferment un grand nombre de gites de minerais de fer carbonaté, exploités autrefois

pour les hauts-fourneaux de St.-Barthélemy , de Sonnant, Articol et de St.-Laurent en

Royans. Depuis long-temps ces usines n'existaient plus : le haut-fourneau de Riouperoux ne pou-

vait consommer tout le minerai, et le projet de fondre la surabondance avec de l'anthracite fut conçu par M. de Miremont , connu avantageusement par ses travaux sur la métallurgie. l'irous n'avions aucun précédent pour résoudre le problème le plus difficile et peut-être le plus .hardi qu'a présenté l'effervescence industrielle qui

a parcouru pendant trois ans tous les départemens du royaume. L'Angleterre même ne nous présentait que deux tentatives infructueuses du traitement du minerai de fer avec l'anthracite. Tant que ce combustible n'entrait pas dans les fourneaux dans une proportion supérieure à. j leur allure n'était pas changée et les fontes res-