Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 52]

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mÉcaNIQLE.

Dans toutes les expériences on avait soin de ne pas surmener les chevaux. On se bornait à les ai), peler de la voix pour les tenir à une marche ré-

gulière. Les vitesses du point d'application de l'effort des chevaux variaient comme le montre le tableau entre o`-",90 et 1m. A la vitesse de lm les

chevaux fatiguaient trop. Dans les efforts modérés, au contraire, la vitesse tendait à se rapprocher de orn,go par, seconde, et même à tomber au-dessous. La vitesse de orn,go conviendrait donc

le mieux à une allure franche et naturelle. C'est en effet celle qui. est. généralement admise. Après une reprise de 3 heures de travail, les chevaux étaient encore en sueur et fatigués, lorsque les charges nécessitaient des tractions de 6ok à

e,

la vitesse de om,9o, quoiqu'ils aient pu accidentellement en fournir, comme on le voit, de beaucoup plus grandes. Si on remarque que, dans les expériences avec 3 et 4 chevaux, la quantité de travail consommée par les frottemens est assez ordinairement ou 7` de celle qui est fournie par le moteur, on voit que le plus grand travail, qu'on puisse demander pendant quelque temps à un cheval, n'est que de sok. in X 0,90 = 54k. m. par seconde;

et que l'effet utile n'est que de 45' m..

Ce résultat est une limite supérieure et ne pour-

EFFETS DES MOTEURS.

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Le maximun de 5o n'est atteint que dans un petit nombre d'opérations, comme le forage des pièces, mais habituellement la quantité traction dépensée par les chevaux n'excède pas 4o à 45k.m. pour 6 heures de travail journalier.

Ce résultat est un peu au-dessous de celui qu'indique M. Navier, Il estime qu'un cheval, en travaillant 8 heures par jour, peut fournir 40un par seconde.

Par suite des pertes en frotternens , il faudra compter sur 2 chevaux de manége pour obtenir une quantité de travail disponible de 75"n, admise pour la force d'un cheval-vapeur (*). Il.

MACHINES A VAPEUR.

Expériences sur la machine à vapeur de la fonderie de Douai. Le moteur de cette fonderie est une machine à moyenne pression, avec détente et condensation, du système de Wolf, modifié par Eclwards, dont

en France elle a pris le nom. Elle a été vendue pour la force nominative de 52 chevaux-vapeur disponible hors de la chambre de la machine, avec une consommation moyenne de 3k de houille par force de cheval, et parheure. Les expériences ont eu pour but principal de trouver la quantité de travail

que pouvait transmettre à l'atelier de la forerie

rait être obtenu avec continuité sans une trop

grande fatigue. Généralement on ne peut exiger des chevaux, sans risquer de les ruiner promptement, un travail continu pour quelques relais de plus de 50.'"" par seconde.

(*) On est assez généralement d'accord sur cette valeur. Toutefois les bons fabricans anglais livrent leurs machi-

nes à vapeur à raison de 76k.m. par force de cheval

dans le cas où elles ne seraient pas entretenues avec; tout le soin possible.