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LA FONDERIE DE CANONS
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vent donc déterminés. On en conclut les dilatations correspondantes cl' et d" Appelons t' et t" les temps correspondans , comptés à partir de l'instant où la barre d'épreuve a été soustraite au foyer de -chaleur l'on a d' ma"
= ma"! d'où l'on tire
log. cl"
log-. d'
a
t'-t', . 1o. cl" i". log. 'cl'
logro. =
portant ces valeurs numériques dans l'équation générale ci
On en conclura la dilatation maximum D, au moment où l'on a retiré la barre, en faisant log. D = log. a -1- log. in = ( t'
1) log. cl'
t"
) log. cl'
Pour éviter toute adhérence, et pour que le poids Q exerce toute son action, on communique pendant l'expérience un petit mouvement de trépidation à tout l'appareil. La barre, dont les extrémités se terminent en biseau, est enveloppée de deux petits capuchons de tôle à chaque bout. Le tout, cendré et 'flambé, plonge pendant dix minutes dans le bain circulaire en bronze-, au .tiers à peu près du rayon à .partir de la circonférence. La théorie (voyez le Traité de Fourier, sur la chaleur) s'accorde avec l'expérience pour y placer la températuremoyenne
du bain. Au moment où l'on retire la barre d'é-
DE TOULOUSE.
preuve, on commence à compter le temps avec une bonne montre à secondes ;-.on défait les calottes de tôle, et on mesure la contraction comme on l'a dit plus haut. On doit autant que possible, afin d'obtenir des résultats comparables, employer des barres provenant de la même usine, et mieux encore de la même gueuse. On doit négliger les indications
fournies par les stations trop voisines des traverses des bouts; leur voisinage influe trop sur le refroidissement. On ne doit pas, enfin, comparer entre elles les données fournies par une barre qui sert pour la première fois, ou qui sert pour la seconde: celle-ci conduit toujours à des résultats trop fai-
bles; et ce fait parait tenir à ce que le fer, déjà chauffé, puis refroidi, se dilate moins quand il éprouve de nouveau l'effet de la chaleur. Deux barres qui ont servi un même nombre de fois sont d'ailleurs parfaitement comparables.
Avant d'entreprendre la description du moulage, nous allons indiquer la composition des diverses matières employées dans cette opération.. La terre est un mélange, en proportions variables, de terre glaise, de crottin de cheval, de bourre de boeuf bien battue pour en séparer lé poil, La potée se compose en volumes de 3o parties. d'argile pourrie, Io de crottin de cheval 32 de sable de rivière, 3 de bourre battue. -
Ou bien de ioo k. de terre glaise, 15 k. de
crottin de cheval, 2 k. de bourre battue, 5o k. de sable de rivière. Le tout bien corroyé à l'eau sur une table.
,La grosse terre est un mélange d'argile, de ciment (brique pilée tamisée) et debourre dehceuf,