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284 L'air sec n'est pas toujours indispensable dans les essais pyrop.-,nostiques. Quand on n'en a pas besoin, on supprime le sel de chaux, et alors on
emploie un autre tube buccal, qui entre à frottement dans le .cylindre de jonction, et qui par sa longueur ne change rien dans les dimensions de l'instrument : par ce moyen on donne à la forge plus de grâce et de légèreté. Z représente ce second tube buccal, et la fig. 2 représente la forge du pyrognoste toute prête à fonctionner. Description d'une LAMPE à soufflerie verre; par
M. Gay-Lussac. (Ann. de Ch., t. 51, p. 44o.) Les lampes ordinaires à huile répandent une odeur très-désagréable. Une lampe à alcool n'a
pas cet inconvénient; elle est allumée en un instant, et sa mèche ne demande aucun soin. La lampe dont je me ,ers est formée par un cylindre en laiton b (Pi.VI,fig. 3) que remplit la mèche, et l'alcool lui arrrive d'un flacon F par un tube à robinet r. L'écoulement est à niveau constant au moyen du tube t, dont le bout inférieur est un peu au-dessous du bord de la lampe; t'est une vis servant à élever un peu ou à abaisser la lampe, mais elle n'est pas indispensable. Lorsqu'on n'en fait pas usage, on lui met son couvercle e, qui entre à frottement , et on ferme le robinet : le reste comme dans les lampes ordinaires.
Siphon verseur.
Description de quatre SIPHONS; par M. Collardeau. (Notice sur le Siphon, 1832.) Siphon verseur (Pl .VI ,fig. 4 et 5). Le tube ABDC plein d'eau plongeant dans un
EXTR Arrs.
réservoir RB , si on l'incline de manière que le bec C soit plus bas que le niveau PQ de l'eau du réservoir (fig. 4), cette eau s'écoule par le tube; si on change l'inclinaison de manière à élever le bec C au-dessus de ce même niveau ( fig. 5), l'écoulement s'arrête pour recommencer quand on abaissera de nouveau le bec C.
Au lieu de disposer les deux courbures ABD ,
BDC dans le même plan, il est ordinairement plus commode de les disposer dans des plans différens.
Cet instrument est surtout utile pour remplacer le robinet dans les cas où son emploi présente quelque difficulté.
Siphon trompette (fig. 6, 7, 8 et 9). Il diffère du siphon simple par l'allongement du siphott troml tube BC (fig. 6), recourbé sur lui-même en forme Pette de trompette, et par le rétrécissement de l'ouver-
ture C. Il s'amorce de la même manière que le siphon simple; mais il a de plus l'avantage de ne pas se vider entièrement et de conserver assez d'eau pour s'amorcer ensuite par immersion, sans
avoir besoin que le réservoir soit entièrement plein. Ainsi, supposez le siphon A.BEDC (fig. 7) en activité (1). Si vous sortez l'ouverture A du réservoir (fig. 8), le siphon se videra ; mais seulement jusqu'en E (2), en sorte que la partie EDC (i) La disposition de la fig. 7, moins commode, dans
la pratique , que celle de lai-tg. 6, est beaucoup plus claire pour la démonstration. (2) A la rigueur cette colonne devrait se vider entièrement en vertu de la force d'impulsion due à la vitesse avec laquelle elle arrive à la position d'équilibre ; mais cette force ea détruite par le frottement , l'adhérence de