Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 174]

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EITRAITS.

CHIMIE.

de l'alcool pourra être utile dans beaucoup de circonstances. On pourra penser que le procédé revient à précipiter les corps en dissolution et à les traiter ensuite par un acide qui dissoudrait l'un des corps seulement; l'analogie, il est vrai est des plus complètes; mais l'avantage du mode proposé n'en restera pas moins évident. Sur la précipitation DES SILICATES de leur

dissolution dans l'acide Itydrochlorique par le carbonnate de chaux' ; par. M. Kobell. ( An. de Schweigger Scidel, tLorsqu'on dissout dans un excès d'acide hvdrochlorique du silicate de potasse, il n'est pas toujours très-facile de précipiter la silice par le carbonate de chaux il faut pour cela que la liqueur ne soit pas trop étendue, et il est nécessaire de la chauffer. La silice précipitée ne se dissout pas dans les acides, mais elle reste sous forme gélatineuse. Mais si la dissolution contient outre la silice une base que le carbonate de chaux puisse aussi précipiter , il se dépose toujours un silicate de cette base, et ce composé se redissout alors eomplétement dans l'acide hydrochlorique,, et donne naissance à un résidu gélatineux. Préparation du CHLORATE DE POTASSE; par

M. Ganassini. ( Gazette de pharm. et de ch. de Vérone, oct. 1832.) On prend une livre de chlorure d'oxide de cal-

cium en solution concentrée, et l'on y fait dissoudre une once et demie d'hydrochlora te de potasse en cristaux. On laisse le tout réagir pendant

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quelques jours. On fait ensuite- évaporer et concentrer la liqueur, , et par le refroidissement on

obtient environ to gros de chlorate de potasse

'en cristaux.

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Sur la préparation du CIILORATE DE POTASSE; par M. Liebig. ( Mag. fur Pharm. 1831.) On chauffe du chlorite de chaux à l'état sec ou en solution jusqu'à ce qu'il cesse de détruire les couleurs végétales. On sait qu'il se change alors en un mélange de chlorure de calcium et de chlo-

rate de chaux. On le dissout dans de l'eau on rapproche la dissolution , puis on y chaude' ajoute dhi chlorure de potassium et on laisse refroidir. On obtient par le refroidissement quantité de cristaux de chlorate de potasse, que l'on fait cristalliser une seconde fois pour les avoir à un plus grand état de pureté. Ainsi préparé le chlorate de potasse reviendra à un prix bien moindre que par le procédé ordinaire, parce que

toute la potasse sera utilisée. La seule difficulté est que le chlorite de chaux ne se décompose pas par la chaleur aussi facilement qu'on le croit communément,On peut en tenir une dissolution en ébullition pendant une heure sans qu'elle perde sa propriété de décolo-

rer; ce qu'il y a de mieux à.faire est de former

une bouillie avec le chlorite de chaux et de l'eau, puis d'évaporer à siccité. Le chlorate de potasse qui se sépare de la liqueur par la cristallisation n'a pas la forme d'écailles qu'on lui connaît ordinairement, mais il se dépose en prismes oblongs et en aiguilles; par une nouvelle cristallisation on l'obtient sous la